La station polaire Princess Elisabeth et le développement durable

Résumé du document

La station polaire Princess Elisabeth est une base scientifique belge située en antarctique. Elle fut construite lors de l'Année polaire internationale 2007-2008, parachevée en 2008-2009 et inaugurée le 15 février 2009. Celle-ci remplace la base Roi Baudouin, abandonnée en 1968 faute de budget et aujourd'hui enterrée sous des couches de neige. La nouvelle station a été baptisée du nom de la princesse héritière Elisabeth, dont le père, le prince Philippe, est président de la Fondation polaire internationale. La future reine représente les générations à venir. "Avec Élisabeth, je parle du respect de la nature, de l'utilisation des énergies", a expliqué le Prince en ajoutant que cette station polaire était "l'exemple type du développement durable (...)

Extraits

[...] La gestion de la station est assurée par un organisme réunissant représentant des pouvoirs publics et de la Fondation polaire internationale et doté d'un budget annuel de 1,5 millions d'euros[2]. partir du 1er mars de cette année, la Fondation polaire va céder la propriété à l'Etat, notamment à la Politique scientifique. explique Mike Vancauwenberghe en février 2009. Le coût de cette station effraye, les scientifiques belges s'inquiétant des conséquences de cet investissement sur les subsides pour d'autres projets. Mike Vancauwenberghe, qui gère le programme de la recherche antarctique à la Politique scientifique belge, comprend bien cette appréhension. Mais il relativise: la station profitera à d'autres chercheurs. [...]

[...] En accord avec les recommandations du Traité Antarctique afin de minimiser l'impact environnemental, la station Princess Elisabeth est également équipée d'une unité de traitement des eaux usées. Inspirés par des technologies développées pour le secteur spatial, les deux bioréacteurs et les deux unités de filtrage permettent à la station de traiter 100% de ses usées. Les déchets font également l'objet d'un plan de gestion incluant la réduction des emballages, la suppression des produits dangereux, le tri sélectif et le compactage avant évacuation lors des ravitaillements. [...]

[...] Au final, la station devrait émettre 33 tonnes de gaz à effet de serre (GES) par an durant sa phase d'utilisation. En revanche sa construction a engendré le rejet d'environ 88 tonnes de GES. La station en elle-même représente un exemple pour notre société en matière de développement durable : S'il est possible de construire un bâtiment ´zéro émissions´ dans les conditions extrêmes de l'Antarctique, il est possible d'en faire de même n'importe où dans le monde note Alain Hubert. [...]

[...] La calotte glaciaire Antarctique est en effet la masse de glace la plus importante de notre planète. Son Impact potentiel sur le niveau des océans est énorme. Lancé en 2006, le CAML, lui, est un projet de cinq ans qui vise à évaluer la nature, la distribution et l'abondance de toutes les créatures vivant dans l'océan Austral. Le but est de créer une référence de la biodiversité marine antarctique, en fonction de laquelle les futurs changements pourront être comparés de manière fiable. [...]

[...] La station Princess-Elisabeth s'est donc élevée dans ce monde de glace, symbole du développement durable et, qui sait, d'une autre société et d'un autre mode de vie en accord avec l'environnement Bibliographie http://www.wikipedia.org http://www.antarcticstation.org L'express.fr, L'antarctique se met au vert, le 16 février 2009 RTBF, La station polaire trop chère, au détriment d'autres recherches le 16 février 2009 F. Roussel Laby, La première station polaire à faibles émissions de Co2 a été présentée en Belgique, actu-environnement 7j/7, Dossier Copenhague 2009. Alain Hubert, L'appel des glaces, une expédition pour l'arctique, Mardaga L'année polaire internationale est un évènement récurrent de collaboration internationale dans le domaine de l'étude des régions polaires [2]%ABCÆ m E L Ý Þ . O ñâÓÄâµñµâ â‘â‘â‘â~kT:T3hâw'hÛ=6?B* CJOJQJ]?aJmH phsH -hâw'hÛ=B* CJOJQJaJmH phsH $hâw'hÛ=CJOJQJaJmH sH $hâw'hø0ƒCJOJQJaJmH sH hâw'h? [...]