Dans le cadre du module d'écologie, il nous a été proposé de comparer différents écosystèmes : un écosystème semi-naturel ou spontané, régulièrement soumis aux crues du fleuve environnant et un agrosystème correspondant à un écosystème cultivé.
Un écosystème est un milieu qui abrite une faune et une flore caractéristiques en constante relation, tandis qu'un agrosystème est un écosystème particulier, « non naturel » dans le sens où il est créé par l'action de l'agriculture et donc de l'homme afin de pouvoir satisfaire ses besoins. Il s'agit plus précisément d'un écosystème artificiel avec un temps de renouvellement de la biomasse extrêmement court contrairement à l'autre écosystème dit semi-naturel. Ce dernier tend à évoluer vers un état théorique appelé "climacique" comprenant l'ensemble des êtres vivants (faune et flore) et l'ensemble des paramètres physico-chimiques propres au milieu qui évolue sans l'intervention de l'homme. Aujourd'hui, il est difficile de trouver un écosystème entièrement « naturel », c'est pourquoi nous avons qualifié cet écosystème de spontané, l'homme n'ayant eu qu'un très faible impact.
L'écosystème spontané est celui du parc de la Confluence Ariège-Garonne à la Croix-Falgarde et l'agrosystème est celui du domaine de Borret correspondant à la ferme expérimentale de l'ENSAT. Nous avons ainsi pu observer et identifier la faune, la flore et les paramètres physico-chimiques propres aux milieux cités précédemment. L'ensemble de ces observations va nous permettre de répondre à la problématique posée, c'est-à-dire à analyser quelles sont les similitudes et les différences entre des écosystèmes "spontanés" et un agrosystème.
L'étude comparative de ces deux écosystèmes permettra de mesurer l'impact anthropique sur la biodiversité, le paysage et les caractéristiques intrinsèques de ces deux milieux. Ces différents paramètres vont nous permettre de qualifier et de quantifier l'influence de l'homme sur un écosystème caractérisé par des outils écologiques comme l'abondance ou la diversité.
L'intérêt est aussi de prendre conscience que la biodiversité implique une conservation rigoureuse des principaux écosystèmes et de la biodiversité dans les milieux subissant une forte action anthropique.
Dans un premier temps, nous présenterons les matériels et les méthodes employés pour la collecte des données, résultats que nous décrirons dans un deuxième temps avant de discuter et interpréter ces résultats afin de répondre à la problématique (...)
[...] En résumé, le schéma conceptuel du domaine de Borret nous montre les différents flux de nutriments, d'énergie et d'espèces entre les milieux étudiés (voir annexe). Discussions sur les deux milieux Il existe de nombreuses différences entre les deux milieux aux niveaux de la flore, de la faune et des milieux aquatiques. Nous venons d'analyser chacun de ces milieux et il convient d'en faire une comparaison pour chaque niveau. La flore Le parc naturel du confluent de La Croix Falgarde est une ancienne gravière réaménagée. [...]
[...] Ce type de milieu est caractéristique d'un abandon de parcelle (ou terrain quelconque) et va suivre une évolution naturelle vers le reboisement. Les espèces observées ne sont donc pas d'origine anthropique (sauf éventuelles repousses). La diversité spécifique y est assez importante et s'élève à 15 pour ce qui est du quadrat, allant jusqu'à 26 espèces différentes dans l'environnement de cet friche. On relève l'importance des graminées (notamment la fétuque rouge) dans ce quadra. En effet, les graminées sont la première famille à se développer aisément sur un sol nu laissé à l'abandon. Ensuite, les légumineuses prennent le dessus. [...]
[...] Enfin, la conductivité relativement importante est à relier avec une absorption en éléments minéraux plus faible que dans le premier étang du fait d'une diversité spécifique plus faible. La ripisylve est un écosystème forestier soumis à des perturbations de type inondation assez régulières. La faune retrouvée dans ce milieu est originale. On retrouve des arbres qui acceptent assez biens les inondations passagères, comme le peuplier ou le saule. Le quadrat analysé était très abondant en ortie. Cette espèce a la particularité d'aimer les milieux régulièrement brassés et riches en matière organique, c'est une plante nitrophile. [...]
[...] Comme dans toute étude, les résultats et la méthode employée sont à relativiser. Concernant les milieux aquatiques, il aurait été intéressant de faire les mesures des paramètres physico-chimiques à différents moments et lieux ; en effet les mesures ont été effectuées à chaque fois en un point situé en bord de berge. Pour les milieux terrestres, nous aurions pu réaliser plus de quadras. En effet, un quadra de 1 n'est pas forcément représentatif de l'ensemble de l'écosystème. Ainsi, lorsque l'on regarde autour d'un quadra, on trouve très souvent de nouvelles espèces. [...]
[...] Le courant est plus lent que dans les autres facies. Ceci est du à l'homme qui a creusé pour installer les tuyaux des pompes d'irrigation. - Facies radier : aux autres niveaux. La profondeur est beaucoup moins importante (une vingtaine de centimètres) et le fond est principalement recouvert de galets. - Le bord de route côté non bande enherbée La flore L'accotement non protégé possède une grande richesse spécifique. La majorité des plantes sont des graminées. On observe parfois quelques repousses de culture (orge). [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture