L'évacuation des eaux usées est une question qui préoccupe les villes depuis leur origine. En effet, les grandes civilisations de l'Antiquité connaissaient déjà des systèmes d'évacuation très perfectionnés. En fait, l'idée qui va prévaloir jusqu'au XIXe siècle est d'éloigner les effluents urbains, c'est-à-dire l'ensemble des eaux usées, le plus rapidement possible des cités pour éviter les inondations et les épidémies. Mais on ne parle pas encore de traitement pour les eaux usées.
Le Moyen-Age n'ignorait pas ces principes mais dans les grandes villes au développement plus anarchique, ces notions de salubrité étaient souvent négligées. Les maisons disposaient au mieux de latrines reliées à une fosse qui devait être régulièrement vidangée. Et dans les quartiers les plus pauvres, elles n'existaient parfois pas. De plus, il n'y avait pas d'égouts donc les rues offraient le plus souvent un spectacle répugnant.
Le premier réseau d'assainissement moderne a été créé à Hambourg, en Allemagne, en 1843. En France, l'impulsion sera donnée par le Baron Haussmann sous le Second Empire (deuxième moitié du XIXe siècle). Il entreprend d'équiper Paris d'un réseau complet d'égouts. Mais l'évolution sera lente pour le reste de la France.
Quant au traitement des eaux usées, il faudra attendre 1940 pour voir la première station d'épuration en région parisienne et 1960 pour que le programme d'installation des stations d'épuration connaisse un réel essor. En fait, c'est la loi sur l'eau de 1964 qui va accélérer l'action en faveur de la préservation des ressources naturelles qui, depuis, n'a cessé de s'amplifier.
[...] Le service public de l'assainissement L'évacuation des eaux usées est une question qui préoccupe les villes depuis leur origine. En effet, les grandes civilisations de l'Antiquité connaissaient déjà des systèmes d'évacuation très perfectionnés. En fait, l'idée qui va prévaloir jusqu'au XIXe siècle est d'éloigner les effluents urbains, c'est-à-dire l'ensemble des eaux usées, le plus rapidement possible des cités pour éviter les inondations et les épidémies. Mais on ne parle pas encore de traitement pour les eaux usées. Le Moyen-Age n'ignorait pas ces principes mais dans les grandes villes au développement plus anarchique, ces notions de salubrité étaient souvent négligées. [...]
[...] La station d'épuration agit comme une grande lessiveuse haute technologie. Elle élimine au minimum : - 90% des matières en suspension, - 80% de la demande chimique en oxygène, - 91% de la demande biologique en oxygène, - 85% de l'ammonium, - 80% de l'azote et du phosphore. Ce que l'on peut également dire, en rapport avec les étapes de traitement des eaux usées (voir c'est que, à la station de Clermont-Communauté, les opérations de dégrillage, de dégraissage et de dessablage se déroulent à l'intérieur d'un bâtiment fermé. [...]
[...] Le dégraissage, quant à lui, vise à éliminer la présence de graisse dans les eaux usées. Il s'effectue par flottation : on injecte de l'air au fond de l'ouvrage pour permettre la remontée en surface des corps gras qui seront ensuite raclés puis stockés avant d'être éliminés. Les graisses peuvent aussi faire l'objet d'un traitement biologique spécifique au sein de la station d'épuration. Le traitement primaire Cela regroupe des procédés physiques ou physico-chimiques visant à éliminer par décantation une forte proportion de matières minérales ou organiques en suspension. [...]
[...] Fin stations d'épuration sont recensées dans le département pour une capacité nominale de 800697 équivalents-habitants. Il existe actuellement vingt-trois syndicats d'assainissement et une communauté de communes à vocation assainissement. Le Conseil général intervient en apportant des aides, concernant les constructions, la réhabilitation et la mise aux normes des stations d'épuration. Quant au produit résultant du traitement : les boues de stations d'épuration, le Conseil Général a souhaité accompagner les collectivités à travers la mise en place des plans d'épandage et du suivi agronomique mais aussi à travers le traitement des boues. [...]
[...] Elles peuvent également, si elles le souhaitent, prendre en charge les dépenses d'entretien des systèmes d'assainissement autonome. La création des SPANC La loi fait obligation aux communes de mettre en place, d'ici la fin de l'année 2005, un Service Public d'Assainissement Non Collectif (S.P.A.N.C.) chargé de veiller à ce que les eaux domestiques rejetées dans la nature ne génèrent ni pollution ni nuisance. Le service doit notamment vérifier, chez les particuliers, la conformité des installations neuves et le bon fonctionnement des installations existantes. [...]
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