Mon mémoire présente les informations relatives au secteur automobile et plus particulièrement au niveau du domaine environnemental, et tente par la suite de savoir comment à l'heure actuelle, les constructeurs créent leurs nouveaux modèles.
[...] Néanmoins, bien qu'ils aient signé ce protocole, le traité n'a jamais été envoyé au Congrès afin d'être ratifié. De plus, l'administration Bush a insisté en 2001 sur le fait qu'elle n'avait pas l'intention de le faire ratifier. Les raisons sont notamment le fait que la distinction pays développé et en développement est peu claire, que seuls les pays développés ont une obligation à réduire leur GES et enfin que cette lutte peut coûter cher à l'économie américaine. De plus, ce refus a été politiquement justifié par le fait que la Chine, deuxième émetteur mondial, n'avait pas d'objectifs contraignant en vertu du protocole de Kyoto. [...]
[...] Enfin, le comportement des automobilistes en termes d'entretien des véhicules a un impact sur l'environnement. Un véhicule entretenu régulièrement est moins polluant et se recycle mieux. Il est donc nécessaire pour les constructeurs de sensibiliser les automobilistes en informant et en impliquant son réseau de distribution. Les avantages sont doubles : cela impacte à la fois de manière positive sur l'environnement et simplifie le recyclage en lui-même pour les constructeurs, apportant une dimension économique également positive. R&D : la technologie pour l'environnement Depuis quelques années, les constructeurs automobiles développent des technologies respectueuses de l'environnement (écoconception), qui sont à la fois des vitrines technologiques. [...]
[...] Il faut s'attendre également à une guerre des prix avec des offres toujours plus alléchantes par le biais de remises, de financement, de reprise, d'extension de service et d'assistance Les véhicules low-cost peuvent alors progresser, même dans les pays riches, on estime que d'ici à 2010, une voiture sur quatre sera un modèle très bon marché[21] selon Capital. La Chine et l'Inde seront en première ligne car ils sont très compétitifs sur les matériaux de base. Le développement durable est-il la réponse aux attentes et besoins du secteur automobile ? Rien ne sert d'avoir des idées si elles ne se vendent pas. Le développement durable ne relève pas de la responsabilité propre de l'entreprise. [...]
[...] Cette tendance à la hausse va très probablement se confirmer. Ainsi, Goldman Sachs prévoit que d'ici 2025, près de 183 millions de voitures circuleront sur les routes chinoises[49]. De plus, une dimension particulière semble être présente dans la société chinoise et influence ainsi le type de véhicule acheté : la fierté. En effet, bien que la voiture se démocratise petit à petit, la voiture demeure une marque de distinction sociale et de là, de fierté. Ainsi, si la capacité économique le permet, un chinois aura beaucoup plus tendance à se tourner vers une grosse voiture, une voiture importée voire une voiture de luxe. [...]
[...] Cela est possible si l'on commercialise des véhicules dotés d'un reformeur, capables de transformer le carburant classique en hydrogène pour alimenter ensuite la pile à combustible. Cela permettra également pour pallier l'absence d'infrastructures dotées de pompes à hydrogène. Il est certain qu'un consensus sera nécessaire, pas seulement en France, mais également au niveau mondial, pour faire évoluer les mentalités et changer l'énergie utilisée par les automobilistes. Les constructeurs, qui évoluent eux-mêmes sur un marché planétaire, seront des acteurs importants pour conduire cette transition. Mais tout ne va pas changer du jour au lendemain. Les investissements vont se faire sur trente ans. [...]
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