Un secteur sauvegardé est une zone urbaine soumise à des règles particulières en raison de son « caractère historique, esthétique ou de nature à justifier la conservation, la restauration et la mise en valeur de tout ou partie d'un ensemble d'immeubles bâtis ou non » (Code de l'urbanisme, art. L. 313-1). Les secteurs sauvegardés se trouvent principalement dans les centres historiques de nombreuses villes françaises, telles que Lyon, Bayonne, Avignon… En 2007, on comptait 97 secteurs sauvegardés.
La loi des secteurs sauvegardés a été mise en place par André MALRAUX (ministre de la Culture), le 4 août 1962. C'est alors que le tissu urbain devient un élément précieux, à conserver. La dynamique urbaine de l'époque change. On ne rase plus pour reconstruire, mais on rénove, on restaure le patrimoine. Les secteurs sauvegardés s'appuient donc sur un urbain existant. Le but est par conséquent d'associer la modernité avec le patrimoine historique.
[...] En 2007, on comptait 97 secteurs sauvegardés. La loi des secteurs sauvegardés a été mise en place par André MALRAUX (ministre de la Culture), le 4 août 1962. C'est alors que le tissu urbain devient un élément précieux, à conserver. La dynamique urbaine de l'époque change. On ne rase plus pour reconstruire, mais on rénove, on restaure le patrimoine. Les secteurs sauvegardés s'appuient donc sur un urbain existant. Le but est par conséquent d'associer la modernité avec le patrimoine historique. [...]
[...] Ceci est vérifiable pour la commune de Chinon. En effet, le secteur sauvegardé de Chinon est situé au cœur même de son centre ancien, un centre caractérisé par une architecture médiévale ainsi que des constructions du XIXème siècle. Son périmètre couvre hectares. Cinquante îlots sont contenus dans ce périmètre dans lequel on dénombre 978 parcelles. Parmi elles sont des parcelles urbaines plus ou moins densément bâties alors que 198 autres appartiennent aux parcelles du coteau tantôt libre de toute construction, tantôt bâti d'une maison ou d'un bâtiment agricole. [...]
[...] Cet exemple de secteur sauvegardé nous prouvera que ce document d'urbanisme patrimonial reste un des plus complexes. Un règlement très rigoureux et une mise en place parfois très longue (en moyenne 18 ans) ne peuvent nous laisser penser le contraire. Pour commencer cette étude, nous allons présenter rapidement la ville de Chinon et son secteur sauvegardé, ensuite nous analyserons le support du secteur sauvegardé, c'est- à dire le PSMV, enfin pour clore l'analyse nous nous attarderons sur le prochain élargissement du secteur sauvegardé de la ville et des limites dont ce document d'urbanisme peut rencontrer. [...]
[...] Le plan de sauvegarde de la commune de Chinon est donc en continuelle évolution. En effet, au fil des ans, on se rend compte qu'à l'échelle de la ville, on peut difficilement protéger comme des objets les seules architectures remarquables et espérer ainsi sauvegardé l'ambiance urbaine. L'enjeu majeur de la commune de Chinon a donc de faire le choix d'un plan de sauvegarde qui protège tout ce qui dans les architectures anciennes est convenable C'est -à dire, tout ce qui convient à l'équilibre et à la cohérence de l'ensemble de la ville. [...]
[...] Bien que la matrice du secteur sauvegardé et donc de la ville soit médiévale, les principales constructions datent d'après le XVIIIe siècle. Aucun style et aucune époque ne sont privilégiés, car la ville est le résultat d'une histoire qui sédimente des architectures diverses. Un des enjeux du secteur sauvegardé de Chinon est donc de ne privilégier la restauration d'aucune époque. Le secteur sauvegardé ne s'arrête pas qu'aux bâtis. En effet, le monde souterrain constitué de caves, de carrières et d'habitations troglodytes sont des phénomènes particuliers qui mérite d'être mis en valeur et préservé par le secteur sauvegardé. [...]
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