écologie, Rôle de l'IPBES, fonctionnement de l'IPBES, IPBES Intergovernmental Science-Policy Platform on Biodiversity and Ecosystem Services, système socio écologique, scientifiques, experts, décideurs, AFD Agence Française de Développement, CDB Convention sur la Diversité Biologique, érosion de la biodiversité
L'IPBES (Intergovernmental Science-Policy Platform on Biodiversity and Ecosystem Services) est un organisme international dont le but est de renforcer l'interface science-politique dans le domaine de la biodiversité et des services écosystémiques (source : ipbes.net). La biodiversité peut être définie comme "la variabilité des êtres vivants de toute origine y compris, entre autres, les écosystèmes aquatiques et les complexes écologiques dont ils font partie : cela comprend la diversité au sein des espèces, ainsi que celle des écosystèmes" (CDB).
[...] Ils assurent la sécurité alimentaire, la qualité de vie, l'économie, etc. Les connaissances sur la biodiversité sont peu prises en compte dans les politiques publiques environnementales (Mauz, I. & Granjou, C., 2010) : la mise en avant des services écosystémiques pourrait représenter une opportunité pour légitimer leur meilleure prise en compte. L'enjeu est d'établir un dialogue avec le grand public et les politiques (Babin D., 2005) et d'aider à établir un équilibre entre la nature et les besoins de la société. [...]
[...] Une réunion plénière à lieu, où l'IPBES est définie comme « un organe intergouvernemental indépendant ». Son siège se situe en Allemagne (source : ipbes.net). La plateforme fait l'objet d'attentes fortes. II. Le fonctionnement de l'IPBES A. Structure et gouvernance Les acteurs engagés dans l'IPBES sont de natures diverses : scientifiques, experts et décideurs (Hrabanski, M. & Pesche, D., 2017). Elle possède une architecture intergouvernementale. Elle est gouvernée par l'assemblée plénière des États signataires, et possède deux instances : un bureau et un panel d'experts multidisciplinaires (GEM) (Hrabanski, M. & Pesche, D., 2017). [...]
[...] Son organisation et son fonctionnement présentent des similitudes avec le GIEC : l'IPBES est ainsi parfois appelée le « GIEC de la biodiversité ». Elle s'est en effet inspirée d'un modèle qui a fonctionné (Mauz, I. & Granjou, C., 2010). L'IPBES possède un budget de 8 millions de dollars par an (Hrabanski, M. & Pesche, D., 2017). Les financements sont répartis entre les pays membres qui, chaque année, financent la plateforme selon la somme qu'ils souhaitent. B. Points faibles et limites L'IPBES est soumis aux rapports de force entre les pays, les organisations internationales et les acteurs non étatiques. [...]
[...] Pour finir, le travail de l'IPBES se base sur une synthèse de connaissances déjà acquises. Cependant, l'évaluation de la biodiversité et des services écosystémiques est une tâche difficile et les connaissances sont encore aujourd'hui largement lacunaires, que ce soit en termes d'espèces connues, des relations entre elles, des réactions face aux pressions anthropiques ou des liens entre la variation de la biodiversité et la variation des services écosystémiques. Ces connaissances sont aussi hétérogènes selon les groupes taxonomiques et selon les types de services écosystémiques (Chevassus-au-Louis B. [...]
[...] Une vingtaine d'États seulement apportent une contribution financière (Rankovic A. et al., 2016). Selon Rankovic A. et al., le soutien financier n'est pas à la hauteur des tâches auxquelles doit répondre l'IPBES. C'est même un sujet régulièrement source de tensions, et qui a été au centre de la cinquième plénière qui a eu lieu à Bonn en mars 2017 (Loury R., 2017). La plénière a conclu qu'un déficit s'annonçait même sans envisager de projets supplémentaires à ceux déjà en cours. [...]
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