En 2006, le film de Davis Guggenheim et de Al Gore, An inconventient Truth : Global Warming, sort. Il y évoque les risques liés au développement. L'année suivante, il est récompensé avec le GIEC (Groupe d'expert antigouvernemental sur l'évolution du climat), crée en 1998 en obtenant les prix Nobel de la Paix (PN 2007).
Une nouvelle approche du développement, née dans les années 1980, sous le nom de Sustainable Development cherche à concilier croissance économique, justice sociale et respect de l'environnement. Le rapport Bruntland de 1987, met en avant le principe de solidarité intergénérationnel (« On n'hérite pas la Terre de nos parents, on l'emprunte à nos enfants » Antoine de Saint-Exupéry).
L'environnement se posant dans le moyen et surtout dans le long terme, alors que les questions politiques et économiques se pensent dans le court terme, comment réconcilier ces problèmes de temporalité ? Devant des pays qui se renvoient la responsabilité de la crise actuelle (conférence de Copenhague), quelles solutions sont envisagées ?
[...] L'environnement repensé A. La prise de conscience écologique (années 1960-70) L'écologie n'est pas une mouvance politique mais une science avant tout. L'allemand Ernst Haeckel, zoologue, biologiste théorise un équilibre de la nature que l'homme vient perturber (homme = agent perturbateur Le terme écologie, vient de l'allemand mais surtout du grec oïkos : la maison («Notre maison brûle et nous regardons ailleurs Jacques Chirac au sommet de Johannesburg). Au EU, le courant transcendantaliste, représenté par Henry David Thoreau, John Muir qui a donné son nom à un parc naturel, Ferdinand Hayden) prône la préservation de la nature. [...]
[...] Il y évoque les risques liés au développement. L'année suivante, il est récompensé avec le GIEC (Groupe d'expert antigouvernemental sur l'évolution du climat), crée en 1998 en obtenant les prix Nobel de la Paix (PN 2007). Une nouvelle approche du développement, née dans les années 1980, sous le nom de Sustainable Development cherche à concilier croissance économique, justice sociale et respect de l'environnement. Le rapport Bruntland de 1987, met en avant le principe de solidarité intergénérationnel On n'hérite pas la Terre de nos parents, on l'emprunte à nos enfants Antoine de Saint-Exupéry). [...]
[...] Aux EU un tel système a été mis en place mais ne s'ouvre qu'aux entreprises (marchandisation de la nature Ces libéraux sont dits de la durabilité faible A gauche : Une grande partie de la gauche aussi s'oppose au principe : Pour eux, ce développement durable n'est qu'une forme de développement qui se déguise pour séduire : on parle de green washing (on passe un coup de peinture sur un développement capitaliste qui veut perdurer sans changer). On retrouve aussi sur ce bant les décroissants qui prônent la société de convivialité D'autres considèrent que le développement durable n'est qu'un oxymore (Gilbert Rist de science-po). A qui profite le développement durable ? [...]
[...] Mais les risques sont perçus comme une punition divine (c'est encore le cas à Bali en 1999). Mais dans une société qui s'industrialise, les risques sont repensés : ils deviennent endogènes (coups de grisou comme celui de Courrière en 1906). C'est dans ce contexte que nait la notion de sécurité. Ce phénomène se développe soit dans le secteur privé (assurance, mutualisation des risques), mais aussi dans un cadre public (système bismarckien, système beveridgien). Dans les années l'idée selon laquelle le progrès technique peut vaincre le risque naturel est considérée comme fausse, surtout que les accidents industriels se multiplient : Minamata (rejet de mercure depuis 1932 dans la baie de Minamata) Amoco Cadiz (1967) au large de la Bretagne Exxon Valdez (1989) au large de l'Alaska Seveso (1976) en Italie Bhopal (1984 : usine américaine d'Union Carbide) Three Miles Island (1979 : fuite dans un réacteur personnes déplacées) Les craintes sont de plus en plus nombreuses : Myrdal : Le Drame Asiatique Ehrlich : la bombe P (1968) Brown : Meadows : Rapport Meadows de 1972 du MIT L'image de la planète, vaisseau spatial est alors répandu : les ressources sont limitées alors que la population augmente. [...]
[...] Les nouveaux risques environnementaux globaux Ulrich Beck, sociologue allemand, sans son livre, La société du risque, parle de risques globaux (transnationaux, toutes échelles, sur tous les individus). Il ne s'intéresse pas aux risques d'un point de vu quantitatif, mais qualitatif Les risques sont perçus différemment aujourd'hui, il parle de paupérisation sociétale qui résulte de la multiplicité des risques. A quoi bon vivre dans une société riche, si c'est pour vivre dans la crainte. Le réchauffement global est étudié dès le XIXème siècle. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture