Si l'environnement est un sujet de préoccupation ancien pour l'opinion des pays occidentaux, cette question a connu un approfondissement et une évolution importante. Nous verrons donc que si la question de l'environnement a pris une nouvelle dimension dans les relations internationales et la difficile recherche d'un équilibre équitable entre environnement et développement
[...] Le développement d'ONG spécialisées et l'internationalisation des problèmes d'environnement : après 1945 des organisations non gouvernementales créés dans les pays occidentaux se mobilisent peu à peu autour de la question de l'environnement. Le WWF (World Wildlife Fund, qui deviendra ensuite Worldwide Fund For Nature) est créé en Suisse en 1961 pour protéger les espèces animales menacées puis élargit son champ d'action. Il représente aujourd'hui 5 millions d'adhérents, un budget de 1,5 milliard de francs et 1500 collaborateurs permanents. La fondation Greenpeace naît quant à elle aux Etats-Unis en 1971 puis installe son siège à Amsterdam en 1979. [...]
[...] Or, les pays du Sud exigent que les pays riches financent la protection de l'environnement (principe de l'additionnalité des ressources). Les sommets de Kyoto et Buenos Aires : la définition d'un nouveau régime de protection des climats et le recours aux permis négociables : après Rio et Kyoto, une nouvelle conférence intergouvernementale s'est tenue à Buenos Aires en novembre 1998, elle devait en principe affiner les bases du nouveau régime de protection du climat posées à Rio et Kyoto. Il s'agissait en particulier de préciser les règles du jeu d'un nouveau type d'échange économique, quelque peu paradoxal, de " permis d'émission " de gaz à effet de serre(GES) dans l'atmosphère. [...]
[...] de Rio à Kyoto et à Buenos Aires, la difficile recherche d'un équilibre équitable entre environnement et développement A. Le Nord et le Sud ont des intérêts divergents 1. Au niveau économique, financier et du droit international : sur le plan économique les Pays du Nord sont arrivés à un niveau de développement où la protection de l'environnement devient une nécessité économique et sociale. Pour les pays pauvres au contraire, l'environnement est un luxe et ils accusent les pays développés, qui sont les pollueurs du total), de vouloir entraver leur propre développement. [...]
[...] Elle se propose d'examiner les structures profondes du développement qui provoquent des contraintes environnementales. La pauvreté dans les pays en développement, les niveaux de croissance économique, les modes de consommation non viables, la pression démographique et l'influence de l'économie internationale Les objectifs réalisés du sommet de Rio : la conférence se propose de produire une charte planétaire formulant les principes de base qui doivent régir le comportement économique et écologique des peuples et des nations afin d'assurer " notre avenir à tous " ; l'agenda 21 qui sera respecté et approuvé prévoit un plan d'action dans les principaux domaines affectant la relation entre l'environnement et l'économie. [...]
[...] Il faut dire que les enjeux sont énormes. Outre le problème du risque climatique, sont en causes les règles de la concurrence internationale, la politique énergétique de chaque pays, la structure globale des prélèvements obligatoires et la place du débat sur les grands choix technologiques dans les démocraties. Dans ce débat, la France occupe une position délicate née de son option nucléaire. Une position délicate qui avait pris toute sa dimension à l'occasion de la conférence de Kyoto en décembre 1997 où après l'échec de l'écotaxe, les participants s'étaient attachés à définir de nouveaux objectifs quantitatifs, juridiquement contraignants cette fois, et avaient développé le principe du recours aux permis négociables. [...]
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