Depuis la découverte de l'épave de Mahdia (Tunisie) en 1907 qui ne sera fouillée qu'en 1948 par le commandant Cousteau, l'archéologie sous-marine ne cessera de bénéficier d'une médiatisation plus importante, et est donc mieux connu du public. On peut d'ailleurs citer la découverte en 1995 d'éléments dans le port d'Alexandrie, se rapportant potentiellement au phare éponyme.
La fouille de cette épave va poser les principales bases de l'archéologie sous-marine qui lient la technique de fouille dans ce milieu à la nature des vestiges retrouvés. Il faut bien différencier le fait de plonger pour piller du fait de plonger pour restaurer et acquérir un savoir archéologique. Par exemple, les frères Deane en 1836, bien que plongeant en tenue de cuir et ayant une certaine technique, ont pillé le vaisseau de guerre Mary Rose.
[...] Conserver et tirer des informations : Informations sur la navigation, les épaves, la marchandise donc les échanges de telle ou telle période, l'ampleur du phénomène, les routes empruntées ; on reconstruit l'histoire et l'histoire des techniques. Les fouilles peuvent donner suite à des publications, expositions dans des musées, etc. L'archéologie subaquatique et sous-marine a pour but d'inventorier, d'identifier, et étudier les sites à caractères préhistoriques et historiques. Pour l'archéologie sous-marine : épaves, ports, lieux de mouillages Pour l'archéologie subaquatique : guets, ponts, structures immergées, douves III. [...]
[...] Il faut ensuite déterminer les objectifs scientifiques (que cherche-t-on à connaître ? Car la fouille n'est pas une fin en soi la stratégie (fouille exhaustive ou non, ouverture d'ensemble du site ou partielle, fouille par couche ou par tranchée), la méthode (couvertures photo et/ou relevés métriques.), les techniques (photogrammétrie, relevé laser ou acoustique, usage d'une dévaseuse à air ou à eau.) etc.” Il nous indique également qu'il y a des mesures particulières à suivre en ce qui concerne la conservation des vestiges archéologiques. [...]
[...] On est d'abord archéologue, puis archéologue subaquatique. PDA = Plongeur Débutant en Archéologie : avoir effectué 10 plongées archéologiques au minimum, ou bien avoir suivi un stage de 6jours ainsi qu'une formation théorique de 8jours. Cette première étape permet de ne pas causer de dommage aux vestiges sur un site archéologique, c'est le minimum pour se déplacer en son sein. PCA = Plongeur Confirmé en Archéologie : c'est un processus d'apprentissage et de prise d'expérience. Cette formation se déroule en 2 étapes et sanctionnée par des examens. [...]
[...] ( Grâce à cela, le PCA est capable de gérer une équipe de fouille et d'organiser une opération. RFO = Responsable Fédéral d'Opérations en archéologie sous-marine et subaquatique. Il faut pour cela être plongeur de niveau III (FFESSM) et être titulaire du deuxième degré de la formation PCA. Il faut avoir participé à 2 opérations subaquatiques ou sous-marines minimum, en qualité d'adjoint du responsable d'opération, soit le RFO. Il faut enfin, avoir suivi une formation théorique de 12 h sur les conditions de mise en place d'organisation de sécurité et de gestion d'une équipe de fouilleurs. [...]
[...] En archéologie sous-marine les lois sont celles de Décembre 1989 et 1991. Par contre, en archéologie subaquatique la législation est celle des fouilles terrestres depuis 1991. Loi de 1989 : remplace celle de 1961 en élargissant la notion d'épave, elle définit la notion de biens culturels maritimes. Ceux-ci appartiennent à l'Etat dans le cas où il n'y a aucun propriétaire. Cette loi se définit en trois points : o Dans un premier temps, si le vestige archéologique est isolé on ne prélève pas, mais on repère seulement. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture