C'est au XXe siècle que les relations internationales se multiplient grâce au développement des moyens de transports et de communication. Mais les échanges qui se font entre les pays créent des effets néfastes pour l'environnement.
En effet, les moyens utilisés par les pays pour accroître leur puissance grâce à la mondialisation tels le pétrole, le développement des firmes multinationales ou autres engendrent des troubles de plus en plus grands qui portent atteinte à la vie collective, ce qui accroît considérablement les disparités entre Etats.
Les relations internationales visent alors la solidarité par des mécanismes de coopérations entre Etats et des domaines à dimension collective telle que le respect des droits de l'homme et de l'environnement, le maintien de la paix…
L'environnement est un milieu naturel, urbain, industriel au sein duquel vivent les hommes. Pour protéger ceux-ci contre les nuisances et pollutions engendrées par ce milieu, des réglementations très diversifiées ont vu le jour au plan national et international, notamment au sein de la Communauté européenne, et ont connu un développement foisonnant, encouragées par les mouvements écologistes.
Dès 1972, à la conférence de Stockholm, l'environnement s'invite dans les débats sur le développement économique et les États sont confrontés à la réalité de leur interdépendance planétaire. Quelques années plus tard le problème lié à l'environnement sera repris lors du rapport de Brundtland en 1987.
Le rapport Brundtland définit le développement durable comme étant « un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs ».
Afin de protéger cet héritage, qu'est notre planète, le sommet de Kyoto de 1992 adopte un programme d'action pour le XXIe siècle, appelé Action 21, qui préconise notamment la réduction des gaz à effets de serre.
Cependant le protocole de Kyoto adopté par une grande majorité des pays du monde, n'a pas tenu ses promesses. Les objectifs de diminutions de gaz à effets de serre n'ont pas été remplis.
On peut alors observer que la question de l'environnement semble préoccuper tous les acteurs des relations internationales.
On peut donc se demander en quoi les problèmes environnementaux intéressent les relations internationales .
Si la question de l'environnement présente un enjeu décisif (I), les acteurs des relations internationales ont mis en place différents moyens d'actions communes (II).
[...] Des parasols ont été installés pour freiner l'augmentation de la température de l'eau. Des systèmes d'arrosage en surface, destinés à diminuer l'intensité de la lumière pénétrant dans l'eau, sont testés. Alors que l'Australie reste le seul pays riche, avec les Etats-Unis, à ne pas avoir signé le protocole de Kyoto, le premier ministre, John Howard, vient tout juste d'admettre l'existence du réchauffement climatique. D'autres remèdes écologiques ont été mis en place, tels la création d'écovillage comme le montre un article publié le 2 avril 2007 dans Le Monde. [...]
[...] Le problème de l'environnement est donc un enjeu décisif qui oblige la planète à s'adapter. II_ Les moyens d'actions communes La question de l'environnement n'apparaît que très tardivement sur la scène internationale et fait suite à différentes solutions pour les résoudre Une prise de conscience tardive Avec l'essor économique sans précédent des pays occidentaux et l'intense accroissement de la population mondiale, les questions d'environnement sont devenues très sensibles. Une véritable conscience écologique s'est développée en 1972 par le Club de Rome, cherchant à préserver les ressources naturelles. [...]
[...] De même, dans un article publié le 5 avril 2007 dans Paris Match, un scénario catastrophe a été réalisé par des chercheurs du University College de Londres. La vision de la planète est terrifiante. Seules les régions polaires auraient encore quelque végétation. L'Amazonie, le Congo, l'Egypte et une partie de l'Asie centrale seraient engloutis par les océans. La France ne serait plus qu'un lointain souvenir. La Camargue disparue, la Bretagne transformée en île et Le Mans se retrouverait au bord de la mer. [...]
[...] On peut alors voir que les différents acteurs des relations internationales ont adopté certains objectifs. En effet, en septembre 2000, la quasi-totalité des dirigeants du monde, réunis sous l'égide des Nations unies, adoptait le pacte du «millénaire pour le développement». La communauté internationale se fixe alors une feuille de route en huit points, les fameux «objectifs du millénaire», tel que l'arrêt de la propagation du VIH-sida, la réduction de moitié de l'extrême pauvreté, à l'éducation primaire pour tous ainsi qu'une réduction de moitié d'ici 2015 la population qui n'a pas accès à l'eau ni à l'assainissement. [...]
[...] La principale conséquence négative de ces échanges est le problème de l'environnement qui touche notre planète. Néanmoins, ce problème n'est pas homogène, car il accroît considérablement les disparités entre les Etats développés et sous développés. En effet, on remarque que la mondialisation profite davantage au pays du nord qu'aux pays du sud qui voient leurs ressources en matières premières ou leurs mains d'œuvres exploitées par les pays industrialisés. C'est ce que soulèvent deux globes trotteurs, Gwenael et Lionel, lors de leur expédition en Inde dans un article publié le 13 mars 2007 dans le journal Libération. [...]
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