Ce cas est principalement basé sur la présentation de l'article Dean&Lovely&Wang (2005). L'article traite de la problématique de la non-uniformisation des normes environnementales en termes de pollution. Ces différences entrainent l'exploitation par les investisseurs de certains pays. Ces pays minimisent les risques des dommages que peut engendrer la pollution et risquent de devenir des pays dits « poubelle », mais sont avantageux pour les entreprises en termes de coûts et d'investissements.
La Chine est confrontée à différentes normes environnementales au sein même de son territoire. En effet, la Chine est composée de 22 provinces dont 5 sont autonomes. Ses normes sont plus beaucoup plus laxistes par rapport à d'autres pays développés. L'environnement est alors moins respecté au profit des bénéfices engendrés par les entreprises implantées. Dans ce cas, il existe donc un réel problème éthique qui se pose aux entreprises vis-à-vis de leurs valeurs sociétales et sociales : bénéfices ou respect de l'environnement ?
[...] Comment expliquer ces résultats et d'une manière générale, le choix de localisation d'une entreprise polluante ? Pour cela, vous pouvez utiliser l'article de Jaffe et alii. (1995) D'une manière générale, toutes les entreprises sont attirées vers des zones à forte croissance d'IDE, la proximité avec les fournisseurs, les incitations de l'Etat (par exemple, les zones économiques spécifiques), une réglementation environnementale laxiste, une croissance rapide, un marché local potentiel, une main-d'oeuvre de plus en plus qualifiée, un marché local potentiel (croissance de la consommation et du PIB par habitant). [...]
[...] Wang (2005), foreign investors attracted to weak environmental regulations. Evaluating evidence from China”, Working paper. Jaffe A., S. Peterson, P. Portney and R. Stavins (1995), “Environmental Regulation and the competitiveness of US manufacturing: What does evidence tells Journal of Economic Literature 33, pp. 132-163. [...]
[...] On s'aperçoit que les entreprises étrangères et chinoises n'ont pas les mêmes critères. Les entreprises étrangères ont pour but de vendre les produits aux populations locales donc elles vont favoriser les régions où le marché est dynamique, les fournisseurs nombreux et les infrastructures de qualité. Les taxes sur la pollution sont donc d'une importance secondaire. Par contre les entreprises chinoises produisent pour exporter. Elles recherchent donc à s'implanter dans des régions où la main d'œuvre est faiblement qualifiée et bon marché. [...]
[...] La Chine est confrontée à différentes normes environnementales au sein même de son territoire. En effet, la Chine est composée de 22 provinces dont 5 sont autonomes. Ces dernières bénéficient d'une indépendance financière, économique ainsi qu'administrative. Cette indépendance leur procure une certaine liberté qui leur permet d'établir des normes avantageuses qui attirent les investissements directs à l'étranger ainsi que l'implantation de nombreuses firmes internationales de pays développés. Ces normes sont plus beaucoup plus laxistes par rapport à d'autres pays développés. [...]
[...] Ainsi, l'attraction dans les régions fortement réglementées peut disparaître pour les entreprises les plus polluantes. Ainsi, d'une manière générale, les entreprises polluantes en provenance de l'étranger (IDE) et particulièrement des pays développés (Japon, USA) n'évitent pas les zones ayant un niveau de taxes environnementales et ne prennnent pas en compte l'intensité de la pollution étant donné que ces zones leur offrent des bénéfices optimaux et répondent aux technologies de pointe qu'elles utilisent. Pour conclure, les entreprises des pays développés créent des zones de pollution intense (exemple du littoral chinois) mais, paradoxalement, contribuent à améliorer le résultat environnemental du pays où elles s'implantent puisqu'elles n'évitent pas les réglementations environnementales. [...]
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