Dans bien des cas, les retenues remplissent une fonction de compensation puisque leur existence fournit la possibilité, au moins à certaines époques d'accorder aux demandes de consommation une réponse favorable par l'accumulation préalable des ressources. Mais cette fonction qui satisfait à l'irrégularité des besoins doit également composer avec la variabilité saisonnière des apports, voir avec l'apparition des années déficitaires. Le volume optimal d'une retenue ne peut donc être défini qu'en confrontant les résultats de deux études indépendantes.
Une autre considération intervient, en même temps que l'on établit quel est le volume d'eau nécessaire ou simplement disponible, celle de l'altitude à laquelle il est avantageux d'effectuer le stockage. Cote minimale permettant de réaliser une distribution par gravité ou hauteur de mise en charge par rapport à une centrale. Cette nouvelle donnée peut être un guide dans la recherche d'un site favorable.
[...] La recherche des emplacements pour un barrage hydraulique Le choix de l'emplacement d'un barrage dépend de : Conditions topographiques. Conditions géologiques. Conditions hydrologiques. Conditions sociologiques. Conditions environnementales Conditions d'emploi et altitudes souhaitables Les besoins auxquels peut correspondre la création d'une réserve d'eau permettent de distinguer : Retenues énergétiques. Retenues alimentaires. Retenues régulatrices. Dans bien des cas, les retenues remplissent donc une fonction de compensation puisque leur existence fournit la possibilité, au moins à certaines époques d'accorder aux demandes de consommation une réponse favorable par l'accumulation préalable des ressources. [...]
[...] A titre indicatif Un barrage-poids de 50 m de hauteur dont le taux de travail est de 8 à 10 exige une fondation qui ne présente pas de déformation natale sous cette charge, ce qui semble acquis pour la plupart des roches solides. Pour un barrage à contreforts de même hauteur, l'effort est de 20-30 b. Un barrage à voûtes multiples a lui aussi un taux de travail de 20-30 b. de par sa conception, ce type est un effet très sensible à la qualité de la fondation. Une voûte épaisse exerce sur appuis une contrainte de 30 b au minimum et s'accommode d'une section transversale dont les proportions L/H sont comprises entre 3 et 5. [...]
[...] Les barrages en terre ou en enrochements constituent la solution de recharge dans tous les cas où la fondation est de qualité douteuse, ou bien lorsque ses propriétés mécaniques présentent des variations d'un point à un autre (risque de tassements différentiels). Choix entre voûte et poids La construction d'une voûte exige : Un béton soigné, de première qualité, les matériaux trouvés sur place conviennent donc rarement pour les agrégats. Un coffrage beaucoup plus compliqué. Une équipe de géométrie et occupée en permanence à son calcul et redessine les formes tous les 0,50 m de hauteur. Des terrassements plus importants aux appuis, la fouille devient rechercher plus profondément un rocher de meilleure qualité. Des injections finales délicates. [...]
[...] D'autre part, avec la forme de la section transversale, une première estimation de la qualité des fondations orientera vers le choix d'un type d'ouvrage parmi tous ceux qui sont techniquement concevables. L/H fournit un moyen sommaire pour classer les vallées : L/H 6 vallées larges. Les vallées en gorges permettent de réaliser des voûtes épaisses ou minces. Les vallées étroites conviennent particulièrement pour la construction de barrages-poids. [...]
[...] Cote minimale permettant de réaliser une distribution par gravité ou hauteur de mise en charge par rapport à une centrale. Cette nouvelle donnée peut être un guide dans la recherche d'un site favorable Condition morphologique Nous pouvons les décrire schématiquement en examinant le profil longitudinal du cours d'eau et le profil transversal de sa vallée. Le profil longitudinal d'un cours d'eau présente selon les cas une pente plus ou moins accentuée et une allure régulière ou non. Pour une hauteur de barrage égale, l'étude d'une retenue en direction de l'amont (remous) varie en sens inverse de la pente. [...]
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