Recherche réalisée à l'Université des Antilles et de la Guyane, avec pour objectif, d'observer et d'analyser le comportement écologique des usagers des Chutes du Carbet. Ainsi, les questions suivantes seront traités : Comment les usagers vivent-ils leur environnement ? Quels sont les fondements de ces formes de relation ? Quelles attitudes sous-tendent-elles ? Sont-elles significatives de l'existence d'une mentalité écologique spécifique ? Les usagers ont-ils conscience de la portée de leur geste ?
[...] Ces concepts sont étroitement liés à l'éducation/formation qui comprend une certaine somme de connaissances, de «savoirs» et de «savoir-faire», mais aussi de «savoir être» une formation de l'esprit, un affinement de la sensibilité, une formation de la conscience morale et civique, une maîtrise et une culture de la conduite. Ces moyens précités sont pourtant fort usités de nos jours. L'éducation à l'environnement est à l'ordre du jour. Les nombreuses émissions radiophoniques et télévisuelles, les diverses actions de sensibilisation et de protection de l'environnement en attestent. En outre, cette éducation s'est progressivement immiscée dans les programmes scolaires comme pour assurer l'adoption sociale de l'individu dès le plus jeune âge. Certes nous n'en sommes pas encore au «matraquage écologique» Il. [...]
[...] Mais une fois dehors, ils ne respectent rien. Il y a un esprit civique qui n'est pas suffisamment développé. C'est dommage qu'on ne voit pas le pays dans sa globalité Ces propos éloquents semblent nous plonger dans l'approche de l'appropriation de l'espace public où l'engagement à la cause écologique serait lié au respect et au civisme. Abondant dans cette voie, cet autre usager: «Les gens aiment les belles choses. Sur eux, chez eux c'est beau, c'est propre, le gazon est net. [...]
[...] La nature est une expression de liberté pour les gens . «Ils sont trop libres, ils font ce qu'ils veulent, ils mangent et boivent, ils jettent partout, ils pissent n'importe où. Ici les gens sont libres de faire ce qu'ils ont envie de faire; ils vont rire, parler fort, parfois s'injurier» «Fô pa ou di yo hak . Ce style de vie organisé en plein air favoriserait l'excès de tolérance et développerait ainsi une mentalité collective où l'accoutumance et le phénomène de mimétisme seraient rois. [...]
[...] Dans le massif forestier de la Soufrière, elles sont au nombre de trois. La plus accessible est la deuxième (en bas de la photo), aménagée pour l'accès du grand public. Elle est très impressionnante: l'eau se précipite dans le vide le long d'une paroi de roche volcanique de 110 m de haut. Il est possible de se baigner dans le bassin au pied de la cascade. Que nous livre une première approche du terrain à propos de la non participation des individus à la sauvegarde de leur environnement ? [...]
[...] [15]. S. Rameix citant Luc Ferry In Bioéthique : le conflit des éthiques, Créteil CHIS [16]. L. Quivy, L. V. Campenhoudt citant Max Weber In Manuel de recherches en sciences sociales, p Dunod [17]. M. Grawitz, Lexique des sciences sociales, Paris, Dalloz [18]. R. Boudon, Effets pervers et ordre social, p Paris, Puf [19]. [...]
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