Le réchauffement climatique induirait un certain nombre de phénomènes mettant en danger la terre et les espèces qui y vivent. Dans le souci de préserver L'environnement, 189 Etats, à ce jour, ont signé une convention entrée en vigueur en mars 1994. Les pays signataires s'engagent en effet à réduire les émissions de gaz à effet de serre. Le protocole de Kyoto, adopté en 1997 introduit l'idée de contrainte dans la tenue de cet engagement. Entré en vigueur le 16 février 2005, le protocole de Kyoto a été signé par 156 Etats. Malgré ces efforts, considérés comme de façade pour certains, le phénomène du réchauffement climatique et ses conséquences demeurent inquiétants.
La Liste rouge des espèces menacées de l'International Union for Conservation of Nature and Natural Ressources (IUCN 2006) vient de classer l'ours blanc (Ursus maritimus) comme « espèce vulnérable » (et non plus simplement « espèce dépendante de mesures de conservation »).
Dans le communiqué de presse accompagnant cette décision, l'UICN précise : « L'ours blanc est voué à devenir une des plus célèbres victimes du réchauffement climatique mondial. L'impact des changements climatiques se fait de plus en plus sentir dans les régions polaires. Les ours blancs devraient subir un déclin de plus de 30 % de leur population dans les 45 prochaines années.
(le protocole de Kyoto expire en 2012)
Tout d'abord, nous allons nous intéresser aux changements du climat qui menacent l'ours polaire. Ensuite nous verrons plus particulièrement les conséquences de ces menaces sur l'ours polaire.
[...] Cette zone abrite, avec la Norvège et l'Alaska, de nombreux ours polaires. La réduction de portions de banquise a pour conséquence la possible disparition des ours polaires, c'est en tout cas, la crainte des Etats-Unis qui ont suggéré fin décembre 2006 de classer les ours polaires dans la catégorie des espèces menacées. Ainsi, un responsable du Département de l'intérieur a affirmé que les ours étaient menacés de disparition à cause du réchauffement climatique. On dénombre de 20 à 25000 ours polaires dans le monde et près de 5000 vivraient en Alaska, possession des Etats-Unis. [...]
[...] Figure Comportement du système en présence de perturbations climatiques Ainsi, on fait l'hypothèse du lien entre la diminution du nombre de jours de glace sur la population, estimant l'extinction de l'ours blanc avant 2050. La reproduction de ces animaux est aussi perturbée. Par le passé, les ours polaires mettaient régulièrement au monde des triplés, alors qu'aujourd'hui les femelles ne mettent bas qu'un seul ourson en moyenne, l'âge de la première reproduction étant plus tardive. Le temps de sevrage a également fondu comme neige au soleil, passant de 18 mois à 12 mois, laissant des oursons plus fragiles. [...]
[...] Ensuite, les glaces de l'arctique régressant, des îles surgissent. C'est ainsi que certains ours sont pris au piège et finissent par se noyer. En effet, la fonte de la banquise oblige l'ours à se déplacer de plus en plus loin pour aller chasser le phoque, nous faisant assister à des cas de noyades d'ours s'étant aventurés trop loin pour pêcher. Le printemps revenant plus tôt contraint également les ours à chasser moins longtemps et donc d'endurer une période de jeûne nettement plus longue qu'auparavant. [...]
[...] C'est loin d'être certain en l'état actuel des observations, limitées à certaines sous- populations de l'Arctique. Dans certaines régions, pour répondre et essayer de s'adapter, les ours migrent vers d'autres régions. Seulement, avec le réchauffement de l'Arctique qui est deux fois plus importantes que le reste du monde, et le fait que la banquise doit disparaître l'été avant la fin du siècle, les ours blancs sont face à de sérieux problèmes, surtout parce qu'ils dépendent de la banquise pour vivre, chasser et se reproduire. [...]
[...] Il est évidemment impossible de statuer sur la valeur de ces témoignages directs. Mais s'ils sont vérifiés (et seul le recensement global à venir du PBSG le dira), cela peut signifier que les ours polaires ont surtout migré vers le Nord. Les autres estimations du PBSG et de l'IUCN sont des projections incertaines dans le futur, faisant état d'une réduction de 30 à de la population globale des ours d'ici 2050 si les prévisions climatiques des modèles sont correctes. Le problème est que ces prévisions elles-mêmes sont à ce jour très incertaines. [...]
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