Réflexion sur notre capacité de réaction face au réchauffement climatique (2009)

Résumé du document

Le climat de la planète considéré comme un tout est déterminé principalement par les facteurs astronomiques (position de la terre par rapport au soleil, etc.). Mais depuis quelque temps, on a pu remarquer de nombreux changements dans notre climat comme la répétition des phénomènes extrêmes, la variation des températures : les activités humaines ont entraîné un réchauffement planétaire, c'est pourquoi les paléoclimatologues se sont penchés sur le problème afin dans un premier temps de comprendre les mécanismes qui interviennent et dans un deuxième temps de trouver des moyens pour lutter contre le réchauffement climatique. Ce sujet d'actualité implique une grande mobilisation puisque la santé de plusieurs centaines de millions d'individus est en jeu, des régions pourraient être amenées à disparaître et de nombreuses espèces vivantes pourraient s'éteindre.

Extraits

[...] Aujourd'hui, le niveau marin s'est élevé de 12 cm depuis 1880 (cf. schéma en annexe 1.3 .1) L'impact sur les écosystèmes Les espèces végétales ont différents mécanismes de fixation du carbone. (cf. explication de la photosynthèse en annexe 132). Certaines plantes seront avantagées d'autres défavorisées. Par exemple, le pin et le bouleau supportent bien les teneurs élevées en CO2, alors que le tremble et l'épinette dépérissent quand les températures deviennent trop chaudes. Ou encore les changements de température vont faire migrer des insectes qui vont nuire à certaines cultures. [...]

[...] - l'Union Européenne doit diminuer ses émissions de par rapport au niveau de 1990. Un accord de répartition de cet effort a été négocié entre pays de l'Union. - Certains pays développés n'ont pas, à ce stade, à prendre de mesures de réduction parce que leur niveau d'émission est inférieur au niveau de l'année 1990. (Russie, Ukraine). Les procédures du protocole de Kyoto ne seraient utiles et visibles qu'à très long terme. Le Protocole a le défaut d'être très ouvert quant au mode de respect des engagements. [...]

[...] Le réchauffement climatique planétaire a déjà débuté depuis plusieurs années et il est indispensable de trouver des solutions pour y remédier ceci et se sortir de cet engrenage. Se donne-t-on réellement les moyens de lutter contre ce réchauffement ? 2 À l'échelle planétaire Tous les ans, les États et certaines organisations non gouvernementales se réunissent lors de sommets ou conférences pour discuter de ces désordres climatiques. Nous allons examiner si ces conférences apportent vraiment des solutions pour lutter contre le réchauffement. De ces rencontres, comme le Sommet de la Terre en 2002 à Johannesburg ou plus récemment à Montréal, il ne ressort pas grand-chose de concret. [...]

[...] En effet, imaginons que ces pays se développent à un point tel qu'ils soient eux aussi soumis à engagements dans le futur (dans le cadre d'un Kyoto : ces pays risquent alors de s'apercevoir que, sur leur propre sol, les réductions d'émission les plus faciles et les moins coûteuses auront déjà été accaparées et utilisées par les économies développées du Nord. Aussi incroyable que cela paraisse, on peut légitimement s'interroger sur le risque de voir l'échange de droits d'émission déboucher sur une sorte d'appropriation de l'air. Le CO2 est indissociable des autres composantes de l'atmosphère. Être propriétaire de millions de tonnes de CO2 déchet équivaut donc à être propriétaire de masses atmosphériques polluées. Les pays du Nord et leurs entreprises vont être enclins à considérer ces quotas comme des droits de propriété semi- permanents. [...]

[...] À la fin de la glaciation, un réchauffement brutal amorce un nouveau cycle. La dernière période interglaciaire correspond au temps présent et dur depuis ans. Ces variations du climat sont corrélées avec celles de l'insolation, de l'orbite terrestre, du niveau de la mer et des concentrations en gaz à effet de serre comme le dioxyde de carbone. La durée du réchauffement au XXe siècle n'a aucun précédent durant tout le millénaire; elle ne peut être considérée comme une simple récupération de ce qui a été appelé le Petit âge glaciaire, argument parfois avancé pour expliquer ce réchauffement des 150 dernières années. [...]