Sur la scène internationale, le Costa Rica est souvent cité en exemple pour son engagement environnemental. De nombreuses lois de protection des forêts, de la biodiversité, etc. ont été promulguées. Mais face à toutes ces mesures, l'engagement et la sensibilisation au niveau de la population reste très faible.
L'approche costaricienne semble être le strict inverse de l'approche française, où les lois générales sont moins nombreuses mais dont les citoyens sont beaucoup plus responsabilisés (voire culpabilisés !).
Alors, top-down ou bottom-up : quelle est la meilleure manière de rendre un pays plus vert ?
[...] Pour autant, le but n'est pas de juger laquelle est la plus efficace ou la plus durable. Le Costa Rica s'engage sur des mesures globales importantes. Mais elles semblent bien éloignées du quotidien de ses habitants. Le pays n'est donc pas à l'abri d'un changement radical dans son gouvernement et à une relégation des enjeux environnementaux au second plan. Quant à la France, sa population est consciente des enjeux auxquels il faut faire face et veille de plus en plus à les prendre en compte dans ses modes de consommation, de transport, etc. [...]
[...] A quoi bon ne pas laver ma voiture aujourd'hui quand je sais que cela représente littéralement une goutte d'eau par rapport à la consommation d'un centre quelconque de production industrielle (et que je sais qu'eux ne font aucun effort) ? Toutes ces campagnes de sensibilisation peuvent selon moi être prises pour des campagnes de culpabilisation pure et simple si on ne demande pas des changements concrets à tous les niveaux de la société. Conclusion Ainsi, comme j'ai tenté de le montrer, la différence d'approche entre ces deux pays est vraiment singulière. [...]
[...] Ainsi, la brève description que je viens de faire permet déjà de mettre en relief les forces et lacunes de chacun : un rapprochement entre la France et le Costa Rica pourrait donc être bénéfique pour tous et cela permettrait d'ouvrir un dialogue qui dépasserait, pour une fois, la dichotomie classique nord / sud. [...]
[...] Cependant, on ne peut reprocher à ce pays d'avoir adapté ses politiques à sa géographie, et ainsi transformer ce sous-développement et cette sous-industrialisation comme autant d'avantages pour des touristes en quête d'un paradis vert. D'autant plus que ce positionnement soude aussi la population du pays consciente et fière de la spécificité, et pour certains de l'exemplarité, de toutes ces mesures. b . mais une prise de conscience individuelle quasi inexistante Face à ce positionnement global, on pourrait s'attendre à une population tout aussi consciente des enjeux, qui agit elle aussi au quotidien en faveur de l'environnement. [...]
[...] Protection de l'environnement : top-down ou bottom-up ? Sur la scène internationale, le Costa Rica est souvent cité en exemple pour son engagement environnemental. De nombreuses lois de protection des forêts, de la biodiversité, etc. ont été promulguées. Mais face à toutes ces mesures, l'engagement et la sensibilisation au niveau de la population reste très faible. L'approche costaricienne semble être le strict inverse de l'approche française, où les lois générales sont moins nombreuses mais dont les citoyens sont beaucoup plus responsabilisés (voire culpabilisés Alors, top-down ou bottom-up : quelle est la meilleure manière de rendre un pays plus vert ? [...]
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