Aujourd'hui, l'énergie est devenue indispensable à notre croissance économique, ainsi qu'au maintien de notre mode de vie moderne, voire même à notre survie (souvenons-nous, du roman de J.-H. Rosny, La guerre du feu). Or le mythe de l'énergie bon marché et illimitée s'effondre, les ressources de pétrole seront épuisées d'ici 25 à 75 ans selon les plus optimistes, l'énergie nucléaire considérée par certains comme une énergie renouvelable quasi illimitée connaît actuellement un regain d'intérêt qui causera probablement sa perte. En effet, le nombre de centrales en constructions est exponentiel alors que les ressources d'uranium s'épuisent. Par ailleurs, tant pour les énergies fossiles que pour l'énergie nucléaire, de vives critiques sont formulées quant à leur impact sur l'environnement.
A ce stade, il est important de définir le concept de MIX ENERGETIQUE. Ce terme désigne la répartition des différentes sources dans la production d'énergie. Il s'agit la matrice de notre exposé car, pour diverses raisons (d'ordre politique, naturel, écologique), mais principalement pour réduire leur dépendance énergétique , les Etats modernes cherchent à diversifier leurs approvisionnements. L'explosion de la demande mondiale en énergie d'une part et la croissance démographique d'autre part, nous obligent à faire face à des défis que seules les énergies renouvelables pourraient nous permettre de relever. Hélas, ces technologies actuellement disponibles sont encore trop peu rentables. Examinons donc la place des énergies renouvelables dans le mix énergétique belge.
[...] Ces acteurs sont défavorables à une croissance de la proportion d'énergie renouvelable au sein du marché de l'énergie car pour eux cela serait synonyme d'une perte de pouvoir économique. En opposition à ces acteurs économiques, il est possible d'en distinguer d'autres appartenant pour leur part à la société civile (union de citoyens, ONG Ces acteurs plaident pour une responsabilisation dans la consommation et dans la production énergétique[xxi], et par conséquent pour une augmentation croissante de la part d'énergies renouvelables dans le mix énergétique. [...]
[...] Tout laisse à penser qu'elles ne le feront pas pour défendre leurs propres intérêts Les principaux producteurs ne s'engagent pas dans la filière du renouvelable car Les investissements sont considérés comme trop conséquents par rapport à de la production énergétique dite traditionnelle et plus polluante D'autant plus, qu'il y a une incapacité de certaines sources renouvelables à fournir de l'électricité de façon constante. (Éolien, photovoltaïque, hydraulique). Et les autres sources telles que la biomasse, ou la géothermie, ne peuvent subvenir qu'à des besoins individuels, localisés, et/ou ne sont pas transposables à une industrialisation. Les producteurs d'énergies arguèrent en plus que pour une unité de renouvelable construite, il faudrait créer une unité de production énergétique classique. [...]
[...] Le second est d'ordre géopolitique, les énergies renouvelables étant vues comme une solution à la dépendance énergétique. Pour exprimer cette prise de conscience de la population sur les problèmes liés à l'environnement, M. Séguin, P. De Coninck et F. Tremblay utilisent le concept ‘d'écocitoyenneté'[xiv]. Cette notion implique une prise de responsabilité du citoyen dans la collectivité. Ce peut être une façon individuelle et collective d'envisager les défis écologiques Elle provoque une modification des valeurs et des pratiques occidentales au niveau de la production, de la distribution, de la consommation et de nos rapports à l'environnement. [...]
[...] Il s'agit de la matrice de notre exposé car, pour diverses raisons (d'ordre politique, naturel, écologique), mais principalement pour réduire leur dépendance énergétique[v], les Etats modernes cherchent à diversifier leurs approvisionnements. L'explosion de la demande mondiale en énergie d'une part et la croissance démographique d'autre part, nous obligent à faire face à des défis que seules les énergies renouvelables pourraient nous permettre de relever. Hélas, ces technologies actuellement disponible sont encore trop peu rentables. Examinons donc la place des énergies renouvelables dans le mix énergétique belges. [...]
[...] Thèse : La proportion entre les grandes énergies et le renouvelable est en stagnation Différents acteurs interviennent sur le marché de l'énergie belge. Parmi eux, des producteurs d'électricité et des sociétés ayant souscrit des capacités de déchargement de gaz via le terminal de Zeebrugge. Des gestionnaires de réseaux dont les deux principaux sont Elia et Fluxys, respectivement pour l'électricité et le gaz. Ainsi que des distributeurs et des fournisseurs. Les différents facteurs d'immobilisation : 1. CREG désarmée La Commission de Régulation de l'Electricité et du Gaz (CREG) a été instituée en 1999, lors de la transposition des directives européennes libéralisant les marchés du gaz et de l'électricité. [...]
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