Les questions environnementales montent en puissance dans le débat public français, européen et mondial. Une vérité qui dérange, le film d'Al Gore ; Pour un pacte écologique, le livre de Nicolas Hulot ; et le rapport de Nicolas Stern au gouvernement britannique « l'économie du changement climatique » ont eu un gros impact sur la population mondiale compte tenu de l'ampleur des défis écologiques. On peut donc dire qu'il existe une « mondialisation » des préoccupations liées à la préservation de l'environnement. Mais malgré le fait que le climat fasse désormais la une des magazines et de l'audience à la télévision, il existe une accélération spectaculaire des émissions de gaz à effet de serre, car les politiques de l'environnement se heurtent souvent aux contraintes (pressions physiques ou morales exercées sur quelqu'un ou quelque chose. Ce sont des obligations, crées par les règles en usage dans un milieu, par une nécessité) de l'activité économique. Le protocole de Kyoto qui avait permis à 41 pays de s'engager à réduire leurs émissions dans le cadre de la Convention climat approuvée à Rio, n'a qu'un bilan plutôt négatif, car les producteurs cherchent d'abord à faire du profit et peu importe le résultat sur l'environnement. La préservation de l'environnement ne peut donc pas être laissée au libre jeu des intérêts privés et des mécanismes de marché.
[...] La hausse du pouvoir d'achat et la baisse des prix automobiles ont fait exploser les ventes à l'échelle du pays. L'industrie des véhicules motorisés compte 1,7 million de travailleurs en 2006.cet exemple peut être repris dans les pays tels que la France ou les Etats-Unis. Quelques chiffres intéressants : De 1980 à 2005, les émissions de CO2 n'ont fait que diminuer passant de 608 mégatonnes à 534 mégatonnes, mais les émissions dues au transport routier n'ont fait qu'augmenter passant de 85 mégatonnes à 128 mégatonnes ainsi la part des émissions de Dioxyde carbone du transport routier dans le total des émissions est passé de 14% à 24%. [...]
[...] De plus, il y a une transformation structurelle avec une hausse du niveau de formation qui permet à chacun de faire des arbitrages subtils quant au monde dans lequel il vit La société de consommation se transforme alors en société de l'information. On observe une hausse des préoccupations écologiques. L'évolution des pratiques de consommation s'est accompagné de la mise en place d'un nouveau système de valeurs organisé autour de l'idée de la préservation de la planète ce qui a fait que les entreprises se sont de plus en plus intéressées à l'environnement. Le but étant de satisfaire l'opinion publique. C'est un exemple de stratégie structurelle. [...]
[...] Y a-t-il un intérêt pour les industriels automobiles ? Dans un premier temps, nous allons étudier de quelles manières la contrainte environnementale se traduit-elle sur l'industrie automobile, puis, dans un deuxième temps, nous verrons le résultat des stratégies adoptées par l'industrie automobile. L'environnement est une contrainte pour l'industrie automobile L'industrie automobile, secteur essentiel de l'économie est l'un des plus gros facteurs de dégradation de l'environnement Secteur essentiel de notre économie. La possession d'une voiture s'est généralisée au cours du dernier quart de siècle. [...]
[...] La prise en compte de la contrainte environnementale dans l'industrie automobile. Introduction : Les questions environnementales montent en puissance dans le débat public français, européen et mondial. Une vérité qui dérange, le film d'Al Gore ; pour un pacte écologique, le livre de Nicolas Hulot ; et le rapport de Nicolas Stern au gouvernement britannique l'économie du changement climatique a eu un gros impact sur la population mondiale compte tenu de l'ampleur des défis écologiques. On peut donc dire qu'il existe une mondialisation des préoccupations liées à la préservation de l'environnement. [...]
[...] On considère que 20% des véhicules les plus anciens sont responsables d'environ 60% des émissions polluantes. Les transports représentent 27% du total des émissions de gaz à effet de serre en France et leurs rejets ont augmenté de 23% depuis 1990 (les transports routiers étant les plus néfastes). En 1998, l'industrie automobile s'est engagée avec l'Europe dans un accord volontaire de baisser les émissions pour respecter le protocole de Kyoto. Les constructeurs automobiles contribuent donc largement à la nuisance publique qu'est le réchauffement climatique. [...]
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