Les marais de Brière font partie d'un ensemble important de zones humides et forme sur environ 17 000 hectares, la partie basse du bassin versant du Brivet. Délimités au sud par la Loire, les marais communiquent avec le fleuve Brivet, axe central du réseau hydrographique. Sur sa partie centrale, la dépression marécageuse est traversée, par un chapelet d'îlots habités : les « îles ». La formation des marais remonte à la fin de l'ère secondaire, lorsqu'une suite de transgressions et de régressions marines provoque une sédimentation importante. Aujourd'hui, des prairies naturelles, des roselières et quelques saulaies constituent les principales formations végétales des marais briérons, auxquelles s'ajoutent des plans d'eau. Les prairies naturelles sont périodiquement inondées, de la fin de l'automne au milieu du printemps.
Ces grandes surfaces, aux durées d'inondation variables, sont importantes dans le fonctionnement général de l'écosystème. Un Parc naturel régional est créé, en 1970, avec pour objectif principal la valorisation et la protection du marais et des territoires environnants, sans entraver un certain développement économique. Depuis 1995, les marais de Brière sont désignés au titre de la convention internationale de RAMSAR. La dernière charte du Parc « Objectif 2010 » envisage de faire du site un territoire d'innovation en terme de Développement Durable.
[...] Depuis 30 ans et sur hectares, le Parc naturel régional apporte une contribution à la sauvegarde de ce milieu menacé, en confortant des actions de protection et d'aménagement en fonction des problèmes rencontrés sur le terrain. La gestion hydraulique Le Marais forme un système hydraulique complexe composé de canaux, de fossés, de curées dans lesquels la circulation de l'eau, en plus d'être indispensable à la navigation, joue un rôle biologique primordial en permettant le déplacement des poissons au cours des différentes phases de leur vie. Le Parc n'a pas la responsabilité du fonctionnement hydraulique du Marais qui relève de syndicats gestionnaires. [...]
[...] Leurs interventions nécessitent des terrains d'accès et de travail relativement stables Un réseau d'environ 150 km de canaux principaux et secondaires qui relie les piardes, fait l'objet d'importants travaux d'entretien et de curage en moyenne tous les dix ans ou quinze ans. Certaines sections ont été curées jusqu'à trois fois entre 1973 et 1998 et un quart du réseau au moins deux fois. La restauration des plans d'eau Les piardes et copis constituent des réserves d'eau indispensables l'été à la vie piscicole et ornithologique, aux activités de pêche et de chasse et aux promenades en chalands. [...]
[...] Les marais sont des milieux vivants qui évoluent très vite. Si ils ne sont pas entretenus comme ils l'ont toujours été par le travail des briérons, ils vont définitivement se fermer et c'est alors toute la richesse écologique qui en sera menacée. Les éleveurs sont donc particulièrement encouragés à laisser leur troupeau pâturer (de façon extensive) et à reprendre les pratiques de fauchage Mesures prises pour la faune et la flore Inventaires et études Pour mener à bien sa protection, le parc réalise de nombreux inventaires du patrimoine naturel (floristique et faunistique). [...]
[...] La dernière charte du Parc Objectif 2010 envisage de faire du site un territoire d'innovation en terme de Développement Durable. I. Le marais de Brière Description Caractéristiques physiques Trois ensembles composent les marais briérons : au nord-est, les marais du Haut-Brivet, partiellement drainés et transformés en terres agricoles, occupent hectares. Au centre, de part et d'autre du Brivet, les marais de Donges, sur une superficie de ha, sont principalement consacrés à l'élevage extensif et à la fauche des prairies. A l'ouest, le marais de Grande Brière Mottière, soit ha. Il s'agit de la cuvette la plus sauvage. [...]
[...] Ce milieu a longuement été marqué et C par façonné L l'homme puis délaissé depuis 30 années. Le Parc intervient a ce niveau pour LU revaloriser et sauvegarder ce territoire de grand intérêt. En développant des activités US économiques, Iagricoles et culturelles, le Parc essaie de restituer la dynamique passée S et d'atteindre I O semblant d'équilibre pour agir. un ON N Les Parcs naturels régionaux français ont une mission de laboratoire et d'expérimentation sur leurs territoires. De ce fait, ils sont de plus en plus sollicités pour faire part de leur expérience au-delà de nos frontières. [...]
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