L'Argentine faisait parti des 193 pays participant au Sommet de Copenhague, XVe conférence des Parties, qui s'est tenu du 7 au 18 décembre 2009. La délégation du pays présente lors de la Conférence se composait du ministre des Affaires étrangères, Jorge Taiana, du ministre de l'Ecologie et du Développement durable, Homero M. Bibiloni, et de la directrice générale des Affaires environnementales pour le ministère des Affaires étrangères, Silvia Mérega, ainsi que des représentants du mouvement ouvrier.
L'Argentine a présenté lors des sessions de négociations qui se sont tenues à Bonn du 10 au 14 août 2009, une déclaration affirmant les objectifs du pays pour le Sommet. Le gouvernement argentin, par l'intermédiaire de ce document, a voulu définir un cadre de « transition juste » pour l'ensemble des travailleurs aussi bien dans le secteur des services que pour les activités de production nécessitant une réorganisation du fait de leur fort impact écologique.
[...] L'objectif était de coordonner l'ensemble des travaux effectués par les différentes agences du gouvernement avec ceux des centres de recherches, des universités, des organisations non gouvernementales afin d'établir un plan d'action qui serait présenté lors de la Conférence et mis en application dès juin 2010. Le 16 décembre 2009, le ministère de l'environnement a organisé une rencontre avec les représentants des différentes communautés indigènes présentes que le territoire argentin afin de connaître l'impact du changement climatique sur celles-ci. Les problèmes d'eau et la déforestation ont été au cœur des discussions. [...]
[...] Le gouvernement argentin considère que les connaissances et les pratiques ancestrales de ces peuples doivent être prises en compte dans la lutte contre les dégradations climatiques. L'Etat argentin a aussi mis en place un système d'information sur la Conférence: des brèves présentant l'avancée des travaux furent publiées sur le site du ministère de l'écologie (www.ambiente.gov.ar) et un site Internet fut créé (http://cop15.ambiente.gob.ar) afin de mobiliser et sensibiliser la population aux enjeux climatiques. Lors de la Conférence de Copenhague, l'Argentine qui se présentait comme un élément clé des négociations s'est finalement ralliée aux revendications des pays en voie de développement notamment par l'intermédiaire du G77, coalition de 130 pays en développement, afin d'affirmer plus clairement ses positions. [...]
[...] L'ensemble de ces principes ont été réitéré lors de l'avant-dernière réunion préparatoire de Bangkok en octobre 2009. L'Argentine a fait pression pour que les concepts de travail décent et d'emplois de qualité soient mentionnés dans le préambule du document rédigé en vue de la Conférence de Copenhague comme des facteurs incontournables à une transition plus équitable. Cette réunion préparatoire a aussi permis à l'Argentine de préciser sa position : elle aspire à concrétiser son programme d'actions en faveur de la prévention des risques climatiques, de leur atténuation et de l'adaptation du pays aux changements afin d'assurer à sa population un meilleur niveau de vie, de consolider les droits économiques, sociaux et environnementaux pour les générations futures. [...]
[...] Bien que l'Argentine n'ait finalement pas réussi à s'imposer dans les négociations et qu'elle ait maintenu une position périphérique au sein de coalitions telles que le G77 ou le Mercosur, elle a cependant perçu le Sommet de Copenhague comme un moyen d'avancer plus rapidement pour mettre en place son programme d'adaptation aux changements climatiques. Elle espère bénéficier du financement décidé à la Conférence pour venir en aide aux pays en développement. L'Argentine a demandé aux organismes nationaux chargés des projets de transition de présenter un premier plan d'action en janvier-février 2010. L'Etat va poursuivre les négociations lors de la prochaine conférence au Mexique en mai 2010. [...]
[...] La position de l'Argentine au Sommet de Copenhague (décembre 2009) L'Argentine faisait parti des 193 pays participant au Sommet de Copenhague, 15ème conférence des Parties, qui s'est tenu du 7 au 18 décembre 2009. La délégation du pays présente lors de la Conférence se composait du ministre des affaires étrangères, Jorge Taiana, du ministre de l'écologie et du développement durable, Homero M. Bibiloni, et de la directrice générale des affaires environnementales pour le ministère des affaires étrangères, Silvia Mérega, ainsi que des représentants du mouvement ouvrier. [...]
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