Dans les faits, les émissions de gaz à effet de serre provenant de la Chine s'accélèrent à un rythme alarmant. Au sein même de ce pays, le gouvernement chinois, les industries polluantes, les habitants, les organismes locaux, les ONG et divers autres acteurs sont interpellés à agir face à cette pollution de l'air. Le modèle de croissance économique chinois a donc des limites environnementales. Si ces limites ne sont pas respectées, le problème de pollution atmosphérique risque de s'aggraver en Chine et par conséquent accentuer la modification du changement climatique de la planète déjà amorcé. Même si la réussite économique mondiale semble la priorité première pour l'État chinois, l'environnement fait-il partie de ses principales priorités ? L'économie est-elle prônée au détriment de l'environnement ? Le gouvernement chinois prend-il des mesures concrètes pour lutter contre la pollution atmosphérique et ainsi diminuer la quantité de gaz à effet de serre ?
Mon hypothèse de recherche se pose comme telle : le gouvernement chinois prend assez de mesures concrètes pour remédier à la situation, mais ces mesures ne sont pas suffisamment efficaces. Dans ce travail de recherche, il sera question de présenter un portrait général de la pollution atmosphérique en Chine, d'exposer les mesures prises par le gouvernement chinois et de poser une analyse critique face à ces mesures.
[...] La population doit devenir un acteur actif au sein du pays, face à ce problème. Pour ce faire, il faut des moyens de pression auprès de l'État afin de favoriser l'amélioration de la situation. Les citoyens ont comme responsabilité l'adoption de nouvelles habitudes de vie telles : la diminution du chauffage domestique, l'achat d'automobiles moins polluantes, l'usage progressif du vélo, etc. Les compagnies et les investissements étrangers devraient être tenu de se conformer aux lois, aux réglementations et aux normes internationales de protection de l'environnement, sinon des pénalités devraient leur être imposées par l'État. [...]
[...] Ibid. Xinhuanet (2005) La Chine s'atèle à l'application des lois sur l'environnement. Ibid. Ibid. Ibid. Agence France-Presse (2005) Démission du directeur de l'Agence de l'environnement chinoise. Budin, V. et Jouve, M. (2005) Chine : la croissance au mépris de l'environnement. [...]
[...] Des recherches intensives sont faites dans le développement de voitures électriques et hybrides. Des mesures anti- voitures ont été mises en place mais seulement dans certaines municipalités.[35] Par exemple, à Shanghai, le modèle de voiture élitiste de Hong Kong a été choisi afin de limiter le nombre de véhicules en circulation.[36] Les plaques d'immatriculation sont vendues aux enchères et à un prix très dispendieux.[37] D'après Xinhuanet (2005), au niveau du transport public, le gouvernement chinois a intensifié la recherche et le développement d'autobus non polluants, ainsi que les ressources d'énergie propre (gaz naturel comprimé, le gaz naturel liquéfié et le gaz de pétrole liquéfié). [...]
[...] Ces trois lacunes profondes représentent à mon avis un sérieux problème à la protection de l'environnement et à la diminution significative de la pollution atmosphérique en Chine. La Chine devrait miser davantage à corriger rapidement cette situation, au lieu de développer des mesures environnementales, d'autant plus que la pollution de l'air de son pays est alarmante et occasionne de multiples conséquences graves. Quelle est l'utilité de mettre en place une série de mesures si l'impact positif escompté sur l'environnement atmosphérique est voué à l'échec ou à un faible succès? [...]
[...] Ce phénomène nouveau au cours des dernières années a engendré en 2004 une augmentation importante de la demande pétrolière en Chine.[5] La troisième source constitue les diverses particules en suspension, se composant de poussières qui proviennent, entre autres, des travaux urbains, de l'érosion des sols, des vents de sable, et de la suie envoyée dans l'air par les brûleurs industriels et les chaufferies domestiques. Le taux de particules en suspension présentes en Chine dans les grandes villes est plus élevé que les normes internationales prescrites par l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Le charbon est le plus pollueur parmi ces trois sources. [...]
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