La pollution se définit comme « un changement défavorable de l'environnement dû à l'action humaine qui provoque une modification des flux de l'énergie, des niveaux de radiations, de la constitution physico-chimique ou microbiologique du milieu naturel».
Ce n'est qu'à l'aube de la civilisation industrielle, au milieu du XVIIIe siècle que les phénomènes de pollution prirent une importance significative. Ils sont, depuis lors, allés en s'accroissant de façon exponentielle et atteignent une telle ampleur à l'heure actuelle qu'ils contribuent à la modification accélérée de l'équilibre climatique à l'échelle planétaire.
La production d'énergie vient largement en tête des innombrables sources de pollution dans la civilisation industrielle moderne. L'usage des combustibles fossiles en est la cause principale. Mais le développement du nucléaire éveille l'inquiétude.
Les activités industrielles modernes, en particulier les industries chimiques et métallurgiques, sont à l'origine de diverses émissions polluantes, depuis le stade de la production jusqu'à celui de l'élimination des déchets. Enfin, l'agriculture et la sylviculture sont devenues des sources considérables de pollution diffuse au travers de l'épandage systématique, sur d'immenses surfaces, de produits chimiques — engrais et pesticides —, dont certains de très forte toxicité.
[...] Ils sont, depuis lors, allés en s'accroissant de façon exponentielle et atteignent une telle ampleur à l'heure actuelle qu'ils contribuent à la modification accélérée de l'équilibre climatique à l'échelle planétaire. Principaux types et causes de pollution. La production d'énergie vient largement en tête des innombrables sources de pollution dans la civilisation industrielle moderne. L'usage des combustibles fossiles en est la cause principale. Mais le développement du nucléaire éveille l'inquiétude. Les activités industrielles modernes, en particulier les industries chimiques et métallurgiques, sont à l'origine de diverses émissions polluantes, depuis le stade de la production jusqu'à celui de l'élimination des déchets. [...]
[...] Les conséquences s'avèrent catastrophiques pour la faune aquatique, qui peut être asphyxiée lors des périodes les plus défavorables, en particulier en été, au moment où la teneur en oxygène est naturellement la plus faible. Pollution chimique des eaux. Les eaux continentales et littorales sont exposées à une pollution ponctuelle ou diffuse par d'innombrables substances minérales ou organiques. La contamination des eaux superficielles et des nappes phréatiques par les nitrates représente de nos jours un sérieux problème d'hygiène publique. Cela provient de leur emploi à vaste échelle comme engrais chimiques, leur usage moyen en Europe excédant 200 kg par hectare et par an. [...]
[...] Elles agissent sur les végétaux croissant sur sols acides en solubilisant l'aluminium des sols, élément très toxique pour le système racinaire des plantes. C. Effets sur l'homme et sur les animaux La plupart des aéropolluants engendrent une irritation de la muqueuse bronchique. C'est, en particulier, le cas du S02 (rejeté par les combustions de charbon et de pétrole), qui, par exposition à long terme, peut provoquer une redoutable affection, la bronchite chronique. Bien que la cause principale de cette affection soit le tabagisme, on a pu montrer qu'elle survient chez des non-fumeurs dans les villes très polluées et qu'il existe en outre un phénomène de synergisme avec le tabac. [...]
[...] La production d'ordures ménagères se concentre sur de faibles surfaces et engendre des volumes considérables. En France, par exemple, elle atteint en moyenne dans les grandes villes plus de 1 kg par personne et par jour. U en résulte de graves problèmes de protection de l'environnement, et cela est d'autant plus préoccupant que leur mise en décharge sera interdite à partir de 2002 en Europe. Les métaux toxiques (mercure, cadmium, plomb, zinc, cuivre et autres éléments tels l'arsenic) représentent de redoutables polluants des eaux. [...]
[...] Tout polluant, même solide, finit par passer dans l'air à partir du moment où il se trouve à l'état de particules de faible diamètre. Il est ensuite pris par les grands courants de circulation atmosphérique, et cela d'autant plus aisément qu'il est introduit plus haut. Il peut parfois faire le tour du globe en deux semaines et changer d'hémisphère. Le temps moyen de séjour des polluants croît rapidement avec l'altitude : d'une semaine vers il atteint un mois vers 9 km et 3 ans dans la stratosphère vers 30 km d'altitude. Ils sont ensuite ramenés de l'atmosphère vers la surface terrestre parles précipitations. [...]
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