Une grande partie de l'énergie consommée dans le monde (près de 90 %) provient de gisements de combustibles fossiles : pétrole (35 %), gaz (21 %), charbon (24 %) et uranium (7 %). Et, sur 26,8 milliards de barils de pétrole consommés chaque année, la moitié l'est pour le secteur des transports. Pourtant, ces sources traditionnelles d'énergie posent de nombreux problèmes : leurs stocks sont en quantité limitée, elles sont épuisables et leurs gisements sont géographiquement limités. De plus, les combustibles fossiles contribuent massivement au réchauffement progressif de la Terre par le phénomène de "l'effet de serre" à cause du CO2 que leur combustion rejette dans l'atmosphère tout en la polluant. En 1973, le premier choc pétrolier a incité les pays industrialisés à se tourner vers des énergies alternatives. Mais, cela s'est fait, notamment en France, au profit d'une autre énergie fossile, et donc non renouvelable : le nucléaire. Avec cette nouvelle énergie est née la crainte de l'énergie nucléaire, de ses déchets et les risques de prolifération des armes nucléaires.
Ces principales constatations ont conduit à un accroissement des recherches vers les énergies dites renouvelables qui utilisent des flux inépuisables d'énergies d'origine naturelle. Les énergies renouvelables apparaissent dans ce contexte comme une alternative intéressante pour préserver à la fois le confort des êtres humains et la qualité de l'air. Le soleil, l'eau, le vent, le bois et les autres produits végétaux sont autant de ressources naturelles capables de générer de l'énergie grâce aux technologies développées par les hommes. Leur relatif faible impact sur l'environnement en fait des énergies d'avenir face au problème de la gestion des déchets du nucléaire et aux émissions de gaz à effet de serre.
Aujourd'hui, les accidents survenus dans certaines centrales ont conduit à des remises en cause du nucléaire avec des résultats différents en fonction de la situation technologique, économique, politique, culturelle et sociale de chaque pays. Certains pays ont interrompu les programmes en cours de réalisation, comme l'Italie, d'autres ont bloqué les programmes nouveaux, comme l'Allemagne et la Suisse, d'autres encore ont poursuivi leurs programmes comme la France et le Japon ou en ont commencé le développement comme la Chine. Tous en ont cependant tiré des leçons applicables à la conception, la réalisation, l'exploitation ou la surveillance des centrales. Le fonctionnement de ces dernières a ainsi été particulièrement satisfaisant en 1996 tant sur le plan de la sûreté que de la production d'électricité.
[...] Ce sont des réseaux alimentés par de la biomasse (pour 65 avec entre autres, des déchets de scierie, agricoles et ménagers. De plus, le chauffage collectif suédois dispose d'un allié de taille, à savoir les pompes individuelles géothermiques. Elles sont utilisées en majorité par des habitants de zones pavillonnaires et sont relativement chères (entre et mais grâce à des crédits d'impôts, aux bénéfices engendrés grâce aux économies d'énergies et au faible coût de l'électricité, elles peuvent être rentabilisées sur une période de 6 à 10 ans des constructions neuves se dotant actuellement d'une pompe à chaleur, on prévoit que d'ici 2010, la géothermie chauffera 30% du territoire suédois. [...]
[...] L'état impose aux entreprises productrices d'énergies de réaliser des économies ou d'en faire réaliser à leurs clients. Ils sont libres des moyens mais, si à la fin du temps imparti aucune économie n'a été observée, ils n'obtiennent pas le certificat et doivent verser une amende au trésor public. Malgré tous ces éléments positifs, la France peine face à la Suède, qui elle a su prendre le virage des énergies renouvelables et qui fait même figure d'exemple pour les autres Etats de l'Union Européenne. [...]
[...] La politique énergétique française est définie actuellement par la loi du programme du 13 juillet 2005. Cette loi qui se base sur des objectifs - notamment de préserver la santé humaine et l'environnement - a pour axe d'actions, entre autres, de diversifier les sources d'approvisionnement énergétiques en accroissant l'usage des énergies renouvelables et de développer la recherche dans le domaine de l'énergie avec par exemple pour les bio énergies, la pile à combustible, la voiture propre, le solaire. Pour cela, des objectifs chiffrés sont à atteindre, comme par exemple la production, grâce aux énergies renouvelables, de des besoins énergétiques, et l'utilisation de bio carburants (ou carburants d'origine renouvelable) de en fin 2008 et en 2010.En réalité les directives européennes sont plus laxistes et ne prévoient le taux de 5,75% que pour 2010. [...]
[...] Il existe notamment un crédit d'impôt créé en janvier 2005 et renforcé en 2006. Il est passé de 40% à 50% en ce qui concerne les équipements de production d'énergie utilisant une source d'énergie renouvelable et certaines pompes à chaleur. Et il est passé de 25% à 40% pour les chaudières à condensation et les matériaux d'isolation thermique (sous certaines conditions). On peut donc noter un effort de la part des pouvoirs publics, car utiliser des moyens de production durables est essentiel mais il ne faut pas oublier que cela à un coût et que tout le monde ne peut pas investir. [...]
[...] Celle vantant le nucléaire ou celle vantant l'utilisation des énergies renouvelables ? Après l'étude de la situation de ces deux pays, on peut penser que les deux politiques ont autant d'avantages que d'inconvénients. En effet, nous savons que le nucléaire présente des gros risques sanitaires et environnementaux en cas d'accident mais d'un autre côté l'utilisation des énergies renouvelables est certes moins risquée d'un point de vue sanitaire et environnemental mais est-elle aussi efficace que le nucléaire et surtout peut-elle être mise en place dans tous les pays ? [...]
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