Points communs, différences, taxe carbone, marché des quotas d'émissions, changement climatique, rapport Stern, politique environnementale, droit à polluer, efficience économique, réchauffement climatique
"Notre maison brûle et nous regardons ailleurs. La nature, mutilée, surexploitée, ne parvient plus à se reconstituer et nous refusons de l'admettre". Par ses mots, Jacques Chirac nous interpella au sommet de la terre en 2002 sur la situation environnementale qui est catastrophique. De plus, le rapport Stern de 2006 remis par ailleurs au gouvernement anglais a permis d'évaluer les conséquences économiques du changement climatique. Ainsi, la hausse des températures et la montée des eaux entraîneront une baisse de près de 20 % du PIB mondial par an si aucune action n'est entreprise. Une action globale des pays du monde pour lutter contre le changement climatique ne coûterait que 1 % du PIB mondial par an.
[...] De ce fait, l'État est libre au niveau de délivrance du nombre de permis. Il peut donc jouer sur l'offre lui permettant d'obtenir des recettes fiscales. L'efficience écologique est une deuxième chose commune aux deux politiques environnementales. La taxe carbone et le marché de quotas favorisent le progrès technique. Les producteurs paient la taxe sur le montant total de leur pollution. De ce fait, les entreprises pour réduire leur fardeau fiscal vont utiliser des technologies novatrices pour limiter leur pollution. [...]
[...] Il se définit comme le grand marché où s'échangent (vente et achat) des permis de droit à polluer. De ce fait, le marché de quotas d'émission et la taxe carbone ont-ils des points communs, mais aussi des différences ? L'efficience économique La taxe carbone et le marché de quotas d'émission partagent l'efficience économique. En condamnant les entreprises les plus polluantes (pollueur-payeur), la taxe permet d'obtenir des recettes fiscales pour l'État. Cela lui permettra alors de réparer les dommages environnementaux causés par les entreprises les plus polluantes. [...]
[...] Les différences La taxe carbone a de nombreuses différences avec le marché de quotas. D'une part, la taxe crée une incertitude sur le volume de pollution finale ; alors que pour le marché de quotas, le volume de gaz à effet de serre est préalablement connu. D'autre part, si la taxe a un coût fixe augmentant d'année en année (14,50 euros en 2015 contre 56 euros la tonne en 2020), le marché de quotas quant à lui fonctionne sur l'offre et la demande. [...]
[...] Points communs et différences entre la taxe carbone et le marché des quotas d'émissions Notre maison brûle et nous regardons ailleurs. La nature, mutilée, surexploitée, ne parvient plus à se reconstituer et nous refusons de l'admettre . Par ses mots, Jacques Chirac nous interpella au sommet de la terre en 2002 sur la situation environnementale qui est catastrophique. De plus, le rapport Stern de 2006 remis par ailleurs au gouvernement anglais a permis d'évaluer les conséquences économiques du changement climatique. [...]
[...] La taxe carbone et le marché de quotas sont des outils complémentaires. Ils ne sont pas des instruments opposables. En effet, la taxe est un instrument efficace contre les pollutions les plus diffuses ; son caractère néanmoins inéquitable implique qu'il soit accompagné d'une politique économique de redistribution (aide à l'achat d'un véhicule, aide à la reprise, bonus écologique pour l'achat d'un véhicule électrique ou hybride). Enfin, la mise en place d'une politique environnementale ne doit-elle pas s'accompagner d'une justice climatique ? [...]
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