Nous travaillons pour le gouvernement allemand qui s'alarme de l'augmentation importante de la concentration de dioxyde de carbone dans l'atmosphère. Afin de résoudre le problème dû à l'activité anthropique, plusieurs solutions sont envisageables, dont le piégeage de CO2. Le CO2 est un gaz à effet de serre, c'est-à-dire un « composant gazeux qui absorbe le rayonnement infrarouge émis par la surface terrestre, contribuant à l'effet de serre. L'augmentation de sa concentration dans l'atmosphère terrestre est un facteur soupçonné d'être à l'origine du récent réchauffement climatique ». Il s'agit donc de capturer le dioxyde de carbone avant qu'il ne soit émis. Cette solution n'est actuellement possible que pour les grosses productions de CO2, comme celles des usines électriques. Les émissions de sources plus petites et mobiles comme les véhicules sont trop coûteuses à capturer.
Les gouvernements européens s'intéressent au développement de cette technologie car elle leur permettrait de respecter les accords fixés lors du protocole de Kyoto en 1997, c'est-à-dire une réduction de 21% pour l'Allemagne. Grâce à leurs investissements, des technologies moins coûteuses sont actuellement développées. En effet, le gros obstacle à cette solution est le coût énorme du captage et du stockage du dioxyde de carbone ainsi que la consommation importante d'énergie nécessaire.
Afin de bien cerner la problématique du piégeage de CO2, nous avons analysé la question sous trois aspects différents mais fortement dépendants les uns des autres : l'aspect environnemental, l'aspect politique et l'aspect économique, le tout basé sur un fond social.
La modélisation doit permettre de répondre aux questions suivantes :
? qu'est-ce que le piégeage de CO2 ?
? où et comment est-il mis en place ?
? quelles en sont les conséquences positives et négatives ?
? quels sont les risques humains et environnementaux ?
? est-ce une solution durable ?
(...)
[...] L e p i é g e a g e d e C O ii Introduction Le CO2 est un gaz à effet de serre qui contribue au réchauffement climatique. La majeure partie des émissions de CO2 est produite pour nos utilités journalières : transport, consommation ménagère, usines, etc. Il est donc important de trouver une ou plusieurs solutions pour remédier à cette surproduction qui pourrait avoir des conséquences désastreuses pour notre planète. Nos recherches se sont donc portées sur le captage et stockage de CO2 qui est de plus en plus envisagée dans les pays industrialisés. [...]
[...] La dernière option de stockage est la carbonatation minérale : le CO2 devient solide suite à des réactions chimiques avec certains minéraux et peut ainsi être stocké de manière quasi permanente. Cependant, cette solution est la plus coûteuse car elle nécessite de grandes quantités de minéraux et beaucoup d'énergie. L'utilisation des technologies par les entreprises En ce qui concerne les centrales électriques ainsi que les installations industrielles fortement émettrices de dioxyde de carbone, le piégeage peut se faire à la source. [...]
[...] Le CO2 cependant à une densité plus élevée que l'air, ce qui provoque son abaissement et la raréfaction de l'oxygène. Les dangers directs pour l'être humain découleraient d'une extrême concentration de CO2 (donc d'un manque d'oxygène) dans son environnement. Ceci ne pourrait se produire que lors d'importantes fuites dans un espace de stockage se trouvant à proximité d'une zone habitée. Des fuites souterraines peuvent augmenter la concentration de CO2 dans l'air se trouvant dans les sols et ainsi influencer le développement des racines. [...]
[...] Le captage et stockage de CO2 va faire son temps, puis lorsque les places de stockage seront pleines, il faudra se tourner vers autre chose. La découverte d'une solution miracle n'est que peu probable. Mais toutes ces futures découvertes permettront de repousser jour après jour, année après année le réchauffement climatique. Ceci dit la bio-diversité risque de continuer à diminuer, les inégalités entre les populations ayant accès ou non à ces énergies risquent de persister et les catastrophes naturelles vont probablement continuer voire augmenter leur puissance de dégâts. [...]
[...] Ceci entraîne toute une chaîne de catastrophes, pouvant être minimes au départ, mais augmentant en mesure du temps. Le premier à subir des effets néfastes est le climat : avec une augmentation de la température, les glaces des pôles et des sommets fondent, les précipitations sont plus intenses, ce qui augmente la violence des intempéries (cyclones, tsunamis Si l'environnement physique est touché les conséquences seront une baisse de la biodiversité, la prolifération des bactéries et virus, l'augmentation de la mortalité humaine . [...]
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