La définition d'un Homme destructeur de la planète pour créer de la richesse, accumuler les capitaux et assouvir ses aspirations de confort n'apparaît plus soutenable aujourd'hui. Il n'est plus à prouver que la période moderne a provoqué, par son emprise sur la nature, des dommages irréversibles et de grands bouleversements tout autour du globe. Les préoccupations et les critiques concernant les conséquences environnementales d'une production non intégrée ont été concomitantes à l'émergence de ce système mais sont restées des valeurs marginales jusque dans les années 1980. Cette notion devient aujourd'hui un nouveau mode de production et de consommation. Certes, l'Homme a toujours eu une influence sur les écosystèmes et en aura toujours une, notre propos n'est pas là mais bien de prouver que cette influence peut se solder par autre chose que des catastrophes naturelles (espèces disparues ou en voie de disparition, érosion des sols, désertification, déforestation, réchauffement de la planète…). L'environnement est devenu un fer de lance dans beaucoup d'entreprises, que ce soit sous la contrainte de la Loi ou un thème fédérateur des salariés à un projet d'entreprise ou encore un filon à exploiter pour le marketing. Le respect de l'environnement est d'ailleurs la huitième valeur la plus souvent affichée par les 700 plus grosses entreprises françaises (étude « indicateurs des valeurs d'entreprises » effectuée par l'agence de conseils en communication Wellcom, Les Echos, n°19285, 15 novembre 2004). Ce thème est évolutif, c'est pourquoi il y a cinquante ans j'aurais certainement proposé un plan dialectique, il y dix ans un plan de type thèse et limites, aujourd'hui je propose un plan résolument tourné vers l'avenir dans lequel nous prouverons que protection peut effectivement rimer avec production, que ce soit sous la contrainte de l'Etat ou par les aspects positifs que cela engendre.
[...] Peut-on concilier respect de l'environnement et dynamique du système productif ? La définition d'un Homme destructeur de la planète pour créer de la richesse, accumuler les capitaux et assouvir ses aspirations de confort n'apparaît plus soutenable aujourd'hui. Il n'est plus à prouver que la période moderne a provoqué, par son emprise sur la nature, des dommages irréversibles et de grands bouleversements tout autour du globe. Les préoccupations et les critiques concernant les conséquences environnementales d'une production non intégrée ont été concomitantes à l'émergence de ce système mais sont restées des valeurs marginales jusque dans les années 1980. [...]
[...] L'Etat vient pallier aux déficiences du marché qui n'a pas de perspectives de long terme puisque les intérêts des agents sont à court terme. Il vient ainsi répondre à la théorie du Chaos appliquée à la biologie et au néomalthusianisme qui s'inquiètent de l'avenir du monde selon un constat simple : la démographie mondiale augmente et les ressources diminuent. Certains d'entre eux parlent d'un cercle vicieux de dégradation dans lequel une population de plus en plus nombreuse est contrainte d'exercer une pression toujours plus grande sur le milieu dans lequel et duquel elle vie. [...]
[...] En effet, ils annoncent que la pauvreté, et non l'industrialisation, est la toute première cause de la destruction de l'environnement dans les pays en voie de développement. Ainsi une plus grande croissance économique, liée à l'augmentation de la production est salvatrice pour les milieux naturels. Les différents éléments apportés ici rendent obsolètes les déclarations et actes de certains acteurs qui agissent dans le non respect de la nature en prétextant qu'à leur échelle, tout effort ne changerait rien puisque c'est une problématique mondiale. [...]
[...] Nilsson, dirigeant de la chaîne hôtelière suédoise Scandic. A sa nomination en 1992, l'entreprise est en perte de vitesse, cela se chiffre par cinquante millions de dollars de pertes cumulées en deux ans. R. Nilsson va faire de l'environnement le cœur de sa stratégie de relance des Scandic Hotel pour contrebalancer les conséquences touristiques de la guerre en Irak. Il lance donc des formations pour l'ensemble de ses cinq mille collaborateurs. Les salariés sont fédérés autour de ce projet et sont tous invités à participer en déposant leurs idées. [...]
[...] Bibliographie DARNIL S., LE ROUX M 80 Hommes pour changer le monde, entreprendre pour la planète JC Lattès pages. LIBAERT T La communication d'entreprise Economica, Gestion Poche pages. www.planetecologie.org www.iso.org Les Echos, novembre 2004. Cours d'économie industrielle, Licence de Gestion, Université de Reims. Cours d'économie européenne, Licence de Gestion, Université de Reims. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture