Il convient dans un premier temps de rappeler les principales sources d'énergie. Nous avons les sources d'énergie fossiles comme le charbon, le pétrole ou le gaz, ensuite les sources d'énergie renouvelables comme l'eau, le bois, le vent et les océans et enfin le nucléaire.
Nous nous intéresserons plus particulièrement ici aux sources d'énergie fossiles car ce sont les ressources énergétiques dont la répartition inégale pose de gros problèmes géopolitiques.
En ce qui concerne le pétrole, la production mondiale était en 2005 de 1 137 milliards de baril dont l'OPEP produit 891 milliards de barils, ce qu'il signifie que le reste du monde produit uniquement 246 milliards de barils.
En 2003 le moyen orient était bénéficiaire de 878 000 tonnes, la CEI de 338 000 tonnes alors que par exemple l'Asie –Océanie est déficitaire de 673 000 tonnes et l'Europe de 462 000 tonnes.
En ce qui concerne le gaz, l'OPEP possède 49% des ressources et la CEI a 32,2 % des ressources alors que l'Europe n'en a que 3,5% et l'Asie 4%. Les réserves en gaz sont très concentrées puisque trois pays en possèdent plus de la moitié, en effet la Russie, l'Iran et le Qatar détiennent respectivement 26, 15 et 14% du total.
En ce qui concerne le charbon, la répartition est moins inégale que pour les autres combustibles fossiles. L'Amérique du Nord en possède 26%, la CEI 24%, l'Asie 15%, l'Australie 8%, l'Europe 5%....
[...] Peut-il exister un partage équitable des ressources énergétiques ? Plan I. Les éléments rendant impossible une répartition équitable des ressources énergétiques : Pouvoir de l'OPEP Intérêts géopolitiques Conflits Coût du transport élevé L'augmentation du prix du pétrole Mais surtout l'instabilité des prix II. Même si un partage équitable des ressources énergétiques semble impossible, une amélioration semble envisageable grâce aux éléments suivants : Prise en compte par l'OPEP de son pouvoir de limiter la volatilité du marché énergétique et de limiter les prix Moins de pouvoir pour l'OPEP Développement des énergies renouvelables Diversification des énergies pour limiter la dépendance énergétique Amélioration des infrastructures des pays en développement importateurs de ressources énergétiques Coopération énergétique avec les pays en développement Une prise de conscience des pays en développement de leur dépendance et une coopération entre eux pour aller vers l'indépendance énergétique La fixation du prix de l'énergie dans les pays en développement Utilisation du charbon car le coût d'exploitation du charbon est décroissant Utilisation du charbon car le transport du charbon est plus facile que le gaz et le pétrole Introduction Il convient dans un premier temps de rappeler les principales sources d'énergie. [...]
[...] De plus, la part revenant à l'OPEP a dégringolé de 55% de tout le pétrole exporté mondialement durant les années 1970 à 41% en 1992, passant par une valeur record de 30% en 1985. Cette année-là, l'Arabie Saoudite abaissa le prix de son pétrole dans le but d'accroître sa part de marché. Le résultat fut un contre-choc pétrolier qui a vu les prix baisser sous la barre des 20 dollars le baril, baisse qui atteignit une valeur de 15 dollars en 1988. Le marché du pétrole redevenait un marché contrôlé par la demande. [...]
[...] Actuellement, environ 2 milliards de personnes n'ont pas accès aux approvisionnements d'énergie. Et lorsque l'on sait qu'environ 2,4 milliards de personnes dépendent de la biomasse pour la cuisson des aliments et le chauffage et qu'1,6 milliard n'a pas l'électricité, le développement des formes traditionnelles d'énergie dans ces nations a une portée considérable. Ceci offre des perspectives intéressantes pour tous les acteurs de l'industrie pétrolière et contribue à éradiquer la pauvreté, à assurer le développement durable et à aider les populations de ces pays à avoir accès aux formes commerciales d'énergie. [...]
[...] Alors que le transport du pétrole se fait par voie maritime, celui du gaz se fait par transport terrestre ou sous-marin par gazoducs et il coûte 5 à 10 fois plus cher que le transport du pétrole. A la différence du pétrole et comme son nom l'indique, le gaz est à l'état gazeux à la température et à la pression ordinaires. Ce qui signifie que, pour une même quantité d'énergie, il occupe 600 fois plus de place que du pétrole. Alors, pas question d'affréter des bateaux pour transporter du gaz à l'état gazeux, car cela coûterait 600 fois trop cher . [...]
[...] Le volume de commerce international de pétrole s'est accru suite à une croissance économique généralisée. Les plus importants consommateurs sont les pays les plus industrialisés tels les États-Unis, l'Europe de l'Ouest et le Japon. Les pays de l'OCDE accaparent environ 75% des importations mondiales de pétrole brut. Puisque la consommation et la production ne sont pas dans les mêmes régions géographiques, le commerce international de pétrole est nécessaire pour compenser les déséquilibres entre l'offre et la demande. Les coûts de transport représentent un faible pourcentage du coût total du pétrole. [...]
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