Contrairement aux chocs de 1973 et 1979, cette fois-ci il n'y aura plus de retour à un pétrole bon marché. Les facteurs géologique, économique et géopolitique n'étaient pas présents avant et contribuent à l'augmentation des prix du pétrole et de toutes les énergies. L'inflation touchera tous les secteurs d'activité, sur tous les continents. L'objectif primordial sera d'économiser une énergie devenue rare et chère. Un changement auquel il nous faudra nous préparer (...)
Sommaire
I) La fin du pétrole bon marché
II) Le "peak oil"
III) Où sont les réserves et combien reste-t-il de pétrole ?
IV) De nouveaux gisements exploitables
V) Quelle vie après le pétrole ?
VI) Les conséquences
Conclusion
Sources
[...] Sans lui, les rendements s'effondrent EN CONCLUSION les derniers champs géants de pétrole ont été découverts dans les années 1960, ceux d'Arabie Saoudite sont vieux de 60 ans, et devraient bientôt commencer à décliner. Les réserves des pays membres de l'OPEC ont été artificiellement gonflées dans les années 1980 suite à la guerre des quotas Il faut trouver le pétrole avant de le consommer et depuis 1980, la consommation dépasse les réserves découvertes. La fusion nucléaire ne sera pas maîtrisée avant 50 ans au moins. [...]
[...] D'ailleurs des pays comme la Chine ne basent pas leur développement économique sur le pétrole. Ils construisent en ce moment le plus grand barrage du monde. Les problèmes sont aussi largement politiques. Le ferroutage (les camions sur les trains), jusque là guère pratiqué, notamment en France, va sans doute devenir une impérieuse nécessité. L'urbanisme qui oblige, dans bien des cas, à toujours avoir sa voiture à portée de main devra être repensé QUELLE VIE APRES LE PETROLE ? D'après les spécialistes, nous aurons encore besoin du pétrole pendant des décennies car celui-ci n'a pas de véritable substitut. [...]
[...] L'éthanol, qui provient de la canne à sucre, représente 40% du carburant, hors diesel, consommé au Brésil. Ce qui permet à des villes comme Sao Paulo de ne pas être asphyxiées par la pollution automobile. Une directive de l'UE fixe à 5,75% en 2010 et 20% en 2020 la part des biocarburants qui devrait être ajoutée à l'essence. Un autre mode d'énergie qu'on pourra utiliser d'ici 20 ou 30 ans : c'est l'hydrogène, qui n'existe pas à l'état naturel. Pour être consommé, il doit être comprimé ou liquéfié et il faut de gros volumes pour le stocker. [...]
[...] L'Asie centrale est également une région intéressante. On ne peut pas donner de date précise en ce qui concerne l'épuisement des réserves de pétrole, mais entre-temps, on va découvrir de nouvelles zones à explorer, et les améliorations techniques permettront sans doute de reculer encore ces prévisions DE NOUVEAUX GISEMENTS EXPLOITABLES De plus, les gisements actuellement exploités contiennent beaucoup de pétrole qu'on ne sait pas encore extraire. Actuellement, les extractions ne sont que d'environ 30%. Il faut distinguer le pétrole conventionnel (celui exploité actuellement) et le pétrole non-conventionnel (un pétrole qui pourrait être exploité dans le futur si on disposait des technologiques adaptées). [...]
[...] Bien sûr, il restera encore du pétrole pour quelques années, mais il sera très cher, et les prix ne feront que monter. Plus concrètement, l'explosion des prix du brut signifie : - la fin de la globalisation ( plus personne n'ira faire fabriquer des T-shirts à 10 centimes la douzaine à l'autre bout du monde si le prix du pétrole atteint des sommets. Cela signifie aussi que plusieurs produits redeviendront des produits de luxe. - la fin de l'industrie aéronautique ( qui est extrêmement sensible au prix du pétrole. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture