La Californie est l'exemple type de cette dichotomie entre une agriculture à base d'OGM et une agriculture biologique. L'agriculture (l'activité consistant à cultiver des plantes ou élever des animaux pour en obtenir des produits alimentaires ou des combustibles) est actuellement au centre des préoccupations face à une situation alimentaire mondiale alarmante dénoncée par la FAO (Food and agriculture Organisation) depuis quelques temps et qui risque d'aller en s'aggravant si rien n'est fait d'ici les 40 prochaines années.
La Sous-alimentation progresse et touche actuellement 850 millions de personnes sur les 6.7 milliards de personnes dans le monde, en sachant que les ¾ sont des paysans, ceux-là même qui produisent la nourriture.
Ainsi les OGM (Organisme génétiquement modifiés), très productifs mais avec un fort impact environnemental, ou l'agriculture biologique, plus préservatrice de la nature, mais avec un rendement plus faible, ont-ils un avenir dans l'agriculture de demain ?
Pourront-ils résoudre la sous-alimentation et la pauvreté et à long terme, permettront-ils à l'agriculture de nourrir 9 milliards d'hommes en 2050 ?
[...] Ainsi cela pourrait-il résoudre la sous-alimentation ? Encore faut-il que la sous-alimentation soit due à des problèmes de rendements et non pas à des défaillances d'organisation économique et sociale. En que fait-on de la question de l'impact sur l'environnement ? Au détriment de l'environnement ? L'utilisation de pesticides est toujours une constante, même si elle peut- être réduite (notamment par la résistance aux insectes). Ex : le roundup produit par monsanto vendu avec sa semence spécifique. On peut noter également un impact écologique. [...]
[...] Editeur : Quae (Versailles, 2008) . alimentation de demain, le règne des OGM ? par Olivier Révélant. [...]
[...] Elle prône les engrais organiques, la rotation des cultures et le sarclage mécanique. En fin de compte deux méthodes que tout oppose. Ou sont-elles produites ? Ont-elles vraiment une grosse place dans l'agriculture mondiale ? Une production très localisée et peu abondante En millions d'agriculteurs ont cultivé 114 millions d'hectares d'OGM soit moins de des agriculteurs. Ces productions sont surtout situées aux Etats-Unis (57,7 millions d'ha), au Brésil et en Argentine (entre 15 et 20 millions d'hectares), au Canada et en Inde (entre 5 et 15 millions d'ha). [...]
[...] Ainsi l'agriculture biologique permet l'augmentation de la main d'œuvre et à terme cela peut apporter un revenu confortable aux agriculteurs pauvres. Cette méthode de production est ainsi en rupture totale avec le productivisme, privilégiant la qualité à la quantité. On peut prendre l'exemple du Coton africain, pour lequel on constate une augmentation de la demande dans l'Union européenne. Ainsi, cette exportation de coton biologique est faite à des prix avantageux, ce qui pourrait donc à terme contribuer à la sécurité alimentaire de ces paysans en augmentant leurs revenus. [...]
[...] Elle emprunterait ainsi au biologique et aux OGM, tout en tentant de préserver l'environnement. Cette agriculture a été proposée par l'association FARRE (forum de l'agriculture raisonnée respectueuse de l'environnement). C'est ce vers quoi Nicolas Sarkozy a orienté l'agriculture française depuis 2009. Bibliographie . Bio, raisonnée, OGM : quelle agriculture dans notre assiette ? par Claude Aubert et Blaise Leclerc . Editeur : Terre vivante (2003) . Les clés des champs : l'agriculture en questions par Thierry Doré, Olivier Réchauchère et Philippe Schmidely. [...]
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