La question de l'environnement est au centre des préoccupations depuis quelques années. La question du réchauffement climatique est omniprésente dans les médias et suscite de vives inquiétudes. Pour certains, le coupable n'est d'autre que la mondialisation, phénomène complexe et croissant d'internationalisation des échanges économiques, financiers mais aussi politiques et culturels. Elle se traduit par d'importants flux de personnes, de marchandises, de capitaux et d'informations. Elle pousse à la croissance économique et semble incompatible avec le développement durable c'est-à-dire un développement qui assure le besoin des générations présentes sans compromettre celui des générations futures. Cette notion apparue dans les années 1970 vise à un développement harmonieux (...)
[...] L'assèchement de la mer d'Aral est un exemple manifeste qui a beaucoup frappé les esprits. L'assèchement de cette mer est dû à des prélèvements massifs pour l'irrigation de la culture du coton en Asie centrale. La côte de cette mer fermée a ainsi reculé de 100 kilomètres. De même, le dérèglement climatique et la réduction de la biodiversité suscitent des interrogations angoissées. Toutefois, la mondialisation s'accompagne d'une prise de consciences que notre planète est notre bien commun, et que ce bien a des équilibres fragiles qu'il faut préserver. [...]
[...] Conclusion: L'urgence de la question environnementale contraint les hommes à s'interroger sur leur modèle de développement et sur la mondialisation. Une mondialisation sans frein avec pour seul objectif la recherche effrénée de la croissance est incompatible avec la préservation de l'environnement. Pour éviter la catastrophe écologique, les sociétés doivent parvenir à maîtriser leur développement. Les sommets de la terre (à Rio en 1992, à Johannesburg en 2002) ou plus récemment la conférence de Copenhague tente d'en définir les modalités, non sans difficulté. [...]
[...] Cette notion apparue dans les années 1970 vise à un développement harmonieux. Il est donc intéressant de se demander de quelle manière on peut concilier croissance économique et protection de l'environnement. Nous intéresserons d'abord au rapport entre les logiques de la mondialisation et l'environnement puis comment la mondialisation tente de gérer les questions environnementales. Le rapport entre les logiques de la mondialisation et l'environnement Les limites de la croissance La recherche de la croissance est l'obsession de toutes les économies de la planète. [...]
[...] De toute évidence, bonnes intentions écologiques et intérêts économiques ne sont pas facilement conciliables. Le développement durable, un modèle abouti Les préoccupations nées de certaines catastrophes et dégradations environnementales et la prise de conscience grandissante des liens entre développement, écologie et sociétés ont abouti au concept de développement durable. Celui-ci a été défini comme écologiquement sain, économiquement viable et socialement juste. Il ne se limite pas au seul respect de l'écologie. C'est un modèle complet impliquant de modifier les modes de consommation des pays développés, d'aider les pays en développement à conjuguer croissance, développement et respect de l'environnement. [...]
[...] Les altermondialistes veulent, en effet, établir un contrôle citoyen, ainsi qu'un commerce équitable (c'est-à-dire de nouvelles règles commerciales destinées à assurer un meilleur prix, plus stable, plus élevé au vendeur pour aider les producteurs des pays en développement) et une taxation des plus values liées à la circulation des capitaux. Pour eux, la mondialisation sans contrôle ne peut que nuire à l'environnement. Ce n'est que si elle est maîtrisée, contrôlée par chaque citoyen qu'elle pourra s'associer à la défense de l'environnement. D'autres vont encore plus loin et refusent cette logique d'échanges mondialistes, ce sont les antimondialistes. [...]
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