Mémoire bibliographique sur l'offre, la demande et le futur de la consommation de produits issus de l'agriculture biologique en France depuis 1990. Document de 8500 mots.
[...] Pour Jean-Claude FLAMANT (2005), le bio est une réaction aux crises alimentaires (vache folle, la fièvre aphteuse, les poulets à la dioxine, les veaux aux hormones . Par peur des crises éventuelles, les gens ne se fient pas à l'information ni à la prévention de l'Etat et ne croient pas en la science pour résoudre les différents problèmes tels que : - les pesticides dans l'eau ; - la pollution de l'air ; - les changements climatiques ; - la destruction des forêts tropicales. Les consommateurs préfèrent alors favoriser les circuits courts qui réduisent les dépenses énergétiques dues aux différents intermédiaires. [...]
[...] Les fruits et légumes sont stables. La crèmerie, les œufs et la volaille sont en hausse. En du bio sont des produits frais (GUILLOU et SYLVANDER, cités par GUET, 2003). En 1997, les produits les plus achetés sont dans l'ordre : - fruits & légumes : 62% des achats ; - pain : 37% ; - produits laitiers : 25% ; - volailles : 23% ; - viandes rouges : 20%. En fait, le Français privilégie les produits faciles à préparer comme les fruits et légumes (tomate, salade, concombre) car le mode de vie urbain moderne fait que l'on manque de temps pour faire la cuisine (CREDOC cité par FRANÇOIS, 2002). [...]
[...] En conclusion, les consommateurs de produits bio recherchent de plus en plus à préserver l'environnement ainsi que des aliments sains, frais et goûtus (FRCA, 1997). Ainsi, le produit bio ne se positionne pas seulement sur son marché propre (la nutrition) mais sur un nouveau marché : celui de l'aliment santé ou encore de l'aliment écologique (MAINSANT et al., 1998) Les lieux d'achat On constate dès 1994 l'importance grandissante des Grandes et Moyennes Surfaces dans la vente des produits bio : 26% du bio y est distribué, sachant que 69% des produits alimentaires sont distribués en GMS (FRCA, 1997). [...]
[...] A contrario, les zones connues pour leur agriculture intensive du Nord à la Charente sont en retard. Les exploitation y sont en général de grande taille donc peu adaptées à l'agriculture biologique (instauration de parcelles de petite taille et de haies). Les régions à la plus forte croissance (entre +30 et d'augmentation des surfaces en bio entre 1995 et 1996) sont la Bretagne, la Basse-Normandie, le Limousin et l'Alsace (DANIEL et PARADOWSKI, 1999). GUET (2003) décrit un découpage similaire en 1998 : l'Est, l'Ouest et le Sud qui dépassent ha (bio et conversion). [...]
[...] La consommation de produits biologiques a connu une forte hausse sur ce même laps de temps, en particulier au moment des différentes crises alimentaires qui ont frappé l'hexagone comme la vache folle. Concernant l'avenir du bio, les avis sont partagés quand à la question de la durabilité du mouvement bio. Bien que de nombreux obstacles jalonnent le parcours de l'agriculture biologique, les perspectives d'avenir sont positives (avec notamment le soutien des pouvoirs publics) et nombreux sont ceux qui croient en elle. [...]
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