L'agriculture biologique : agriculture basée sur le label AB (avec critères précis et cahiers des charges mais pas seulement: toute agriculture n'utilisant effectivement pas d'intrants chimiques) mis en place dans les années 1990. Elle est pensée sur une agriculture naturelle.
Historique : développée depuis les années 70 face à la prédominance de l'agriculture intensive dans le système productif agricole. Elle est reconnue en France par le label AB. Face à la poussée de la demande mais aussi en lien avec les différents rapports sur les aspects négatifs du système intensif les pouvoirs publics ont mis en place de nombreuses mesures pour la favoriser.
[...] Ainsi l'aménagement du territoire est impacté avec une nouvelle dynamique, car à l'origine cette région coincée entre urbanisme et agriculture s'est tournée vers l'agriculture intensive pour répondre aux demandes Parisiennes et alentours. Aujourd'hui la tendance, bien que plate tournante, est à l'agriculture de proximité chez les maraichers et fruitiers en opposition aux grands céréaliers. On parle de proximité, car l'article montre qu'entre le lieu de production et le lieu de vente d'un produit issu de l'agriculture biologique il n'y a en moyenne pas plus de 15 km. Mais le rapport au système francilien reste le même (figure3), l'ile de France apporte à paris et ses alentours ce dont elle a besoin. [...]
[...] Elle est reconnue en France par le label AB. Face à la poussée de la demande, mais aussi en lien avec les différents rapports sur les aspects négatifs du système intensif, les pouvoirs publics ont mis en place de nombreuses mesures pour la favoriser. Problématique À quelle logique économique et quelle logique de localisation répond le système productif de l'agriculture biologique française ? Bien En quoi sa logique spatiale se différencie-t-elle d'une agriculture intensive et quelles mutations entraîne l'évolution de l'un à l'autre ? [...]
[...] De ce fait le coût du produit est plus élevé et le risque, dans le cas de petites exploitations qui ne sont pas sous le régime de chaîne, est que la clientèle ne suive pas. L'état souhaite montrer cette mise en place de l'agriculture biologique dans son système productif au sein même de la restauration collective comme pour les établissements afin d'encourager les agriculteurs, mais aussi d'encourager les acheteurs à découvrir les produits proposés par les producteurs locaux. Le passage de l'agriculture classique ou intensive à une AB répond donc à une logique de l'offre et de la demande, à une impulsion politique et une volonté pour les producteurs et consommateurs de changer de mode d'alimentation en diminuant les intermédiaires, mais aussi en respectant un code environnemental OUI. [...]
[...] La politique publique peut aussi aider à la mise en place de marchés bio. La mutation de ce système est avant tout dans la fabrication et la revente, en considérant que la manière de produire est plus complexe est à moins de rendement moindre doc dû à l'absence de traitement les prix à la vente sont aussi plus chers. Ainsi la logique de vente va être modifiée par rapport à une agriculture intensive avec une recherche de clientèle plus à l'écoute du produit ou plus aisée ( segmentation du marché. [...]
[...] Bien que certaines chaînes se développent à l'image de La Vie claire. La localisation des lieux de production est située essentiellement dans le sud-ouest, en Bretagne. Les lieux de consommation se situent dans la majorité des cas à proximité des lieux de production, avec parfois une localisation plus éloignée, mais toujours au cœur du département concerné. Le système productif de l'agriculture biologique a donc connue une réelle mutation depuis les années 90 tout d'abord par sa reconnaissance qui lui a permis de s'étendre. [...]
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