Pourtant, après avoir traversé la péninsule de Floride et être entré dans le golfe, Katrina a subi une modification singulière (...)
[...] Cette mesure ne diminue cependant que de manière très peu sensible la hausse des prix du pétrole qu'avait occasionné les dégâts dans les infrastructures américaines. Suite à la catastrophe, le prix du baril de pétrole avait alors atteint la barre symbolique et auparavant jamais dépassée de 70 dollars américains. Cette hausse du prix du baril s'est ressentit internationalement sur le prix à la pompe : au Québec, l'essence a atteint un prix jamais vu de 1,35 dollars/ litre. De manière générale, les quelques semaines ayant suivi la catastrophe, le prix à la pompe a augmenté dans les pays occidentaux d'environ 25%. [...]
[...] De plus, au moment de la catastrophe, la Nouvelle Orléans manquait de forces de police, celles qui y étaient étant incapable d'assurer un minimum de sécurité dans la ville, et en effet une grande partie de la Garde Nationale de la ville qui aurait du se charger du sauvetage des victimes, se trouvait en Irak. Les agents de police du Mississipi ont rejoint la 2eme Force d'Expédition des Marines en Irak. Washington y avait déjà envoyé 150soldats et souhaitait en envoyer d'autres. Ray Nagin et Kathleen Blanco sont accusés d'avoir provoqué des morts et prolongé des souffrances et prenant leurs décisions trop tardivement. Nagin est critiqué pour avoir avancé un chiffre de victimes s'élevant à 100000 tandis que devant les ravages occasionnés, il a reproché son inertie au gouvernement Bush. [...]
[...] L'extraction offshore sur 3700 plateformes du gaz naturel et du pétrole ont placé la Nouvelle-Orléans au premier rang des producteurs américains : personnes travaillaient dans ce secteur en 1990. Le développement de la technologie spatiale et de celle de l'aluminium fait de la Nouvelle-Orléans un des centres scientifiques majeurs du sud des États-unis. Avant (en haut) et après (en bas) le passage de l'ouragan. Les routes et les habitations sont en gris, la végétation en rouge. Les zones inondées sont en bleu sombre. II: PENDANT KATRINA A. [...]
[...] Dans ce désordre complet, de petits groupes ont commencé à voler des objets n'ayant rien a voir avec la survie (écrans plasma, ordinateurs ) Bush a alors donné l'ordre de «éder à l'arrestation pure et simple de tous les pillards» L'état de siège a été décrété. Le corps de police, au total environ 1500 hommes se sont entendu dire de stopper les opérations de sauvetage pour aller réguler la situation dans les rues. Ainsi, plutôt que de sauver des victimes, le gouvernement a préféré déclarer la guerre aux pauvres. Le gouverneur Blanco a décrété: «soldats de la Garde Nationale viennent juste de rentrer d'Irak. Ils ont une certaine expérience des combats. Ils rétabliront l'ordre dans les rues. [...]
[...] Ainsi, le chiffre de habitations inondées à la Nouvelle-Orléans est avancé par les autorités. Suite à la rupture de deux digues, le niveau d'eau devient très inquiétant dans les rues de la Nouvelle-Orléans ainsi que dans le Superdome dont la gouverneur de Louisiane, Kathleen Blanco, a ordonné l'évacuation, de même pour tous les autres sites ayant servis de refuges aux personnes n'ayant pas voulu ou pu quitter la ville. Le lendemain, plus de des habitations étant inondées, le maire de la ville ordonne l'évacuation totale des derniers résidents et des réfugiés et ordonne la fermeture totale de la ville pour 6 à 12 semaines. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture