Les hydrocarbures du golfe du Mexique

Thèmes abordés

Golfe du Mexique, Hydrocarbures

Résumé du document

De nos jours les hydrocarbures sont, en matière d'énergie, ce qui est le plus demandé dans le monde, ce qui explique leur prix élevé. Ainsi, les échanges internationaux touchent 62% de la production mondiale du pétrole et 27% de la production mondiale de gaz. Ainsi, le Mexique grâce à ses gisements d'hydrocarbures a pu connaître un développement économique qui a enrichi le pays en créant de nombreux postes notamment à Cantarell ou à Ku-Maloob-Zaap qui sont deux complexes pétroliers, besoin main d'œuvre pour exploiter le pétrole qu'on prélève de plus en plus en off-shore profond.
Toutefois les hydrocarbures bien qu'elles aient pu enrichir les pays du Golfe du Mexique, l'ont aussi sérieusement dégradé tant au niveau environnemental que social. En effet le Golfe du Mexique ne recèle pas que des hydrocarbures, mais une faune et une flore que plusieurs milliers de personnes exploitent pour vivre.

C'est le cas des pécheurs en Louisiane, après la marée noire provoquée en avril 2010 par l'explosion d'une plate-forme pétrolière de BP dans le GDM qui avait creusé trop profond, la pêche est devenue interdite. Pour eux, la catastrophe écologique est aussi un drame économique, car de ce fait 80 000 pêcheurs sont au chômage. La Louisiane mettra du temps à se relever de cette catastrophe économique, la pêche étant l'un de ses principaux secteurs d'activité. Premier producteur de produits de la mer des Etats-Unis, elle approvisionne en effet tout le territoire américain en poissons, crevettes et crabes frais.

Le fait d'avoir recours de plus en plus à l'off-shore profond signifie-t-il l'épuisement des réserves du Golfe du Mexique ?

Extraits

[...] Les NOPEP sont importants, car ils représentent un moyen de ne pas dépendre seulement du golfe Persique. Mais PEMEX étranglée par les prélèvements de l'Etat qui alimentent plus du tiers du budget national est incapable de financer son développement comme l'exploitation de nouveaux gisements et la construction d'infrastructure de raffinage. Les USA : Les Etats-Unis sont le troisième producteur mondial (environ 6 millions de barils/jour), dont un tiers provient du Golfe du Mexique. Dépendance et sécurisation des approvisionnements des USA: Réduire risque d'approvisionnement en s'appuyant sur les ressources des pays considérés comme surs : Mexique et Canada représentent des importations. [...]

[...] Conclusion : Nous avons pu voir que le GDM recelait de nombreux gisements d'hydrocarbures exploités en particulier par Les Etats-Unis et le Mexique. Toutefois, nous nous demandions si le fait d'avoir de plus en plus recours à de l'off shore profond signifiait l'épuisement des ressources. Il est possible maintenant de répondre que si l'extraction d'hydrocarbures dans le GDM connait un certain déclin, c'est uniquement parce qu'il nécessite pour remonter cette production, d'avoir des moyens financiers considérables pour pouvoir investir dans la recherche et le développement afin de trouver de nouvelles technologies capables d'atteindre des fonds marins encore plus profond. [...]

[...] Le brut est extrait essentiellement dans la province de Matanzas et en offshore dans le bassin du golfe du Mexique. Pour sa prospection, l'Ile a divisé sa ZEE qui s'étend sur un triangle en 59 blocs de 2 milles kilomètres carrés chacun et elle a commencé à les attribuer (10 jusqu'à aujourd'hui) à des entreprises pétrolières comme Petrobras (Brésil), Repsol YPF (Espagne) ou Sherrit International (Canada). Problème de l'embargo contre Cuba : Il ne permet pas aux multinationales des EU de passer des contrats avec l'Ile = a été un obstacle pour l'exploitation du pétrole cubain. [...]

[...] Le fait d'avoir recours de plus en plus à l'off-shore profond signifie-t-il l'épuisement des réserves du Golfe du Mexique ? Situation : Golfe du Mexique est bordé par USA (Texas, Louisiane, Mississippi, Alabama, Géorgie, Floride), Mexique, Cuba. Le golfe du Mexique communique au sud-est avec la mer des Caraïbes par le canal du Yucatán et à l'est avec l'océan Atlantique par le détroit de Floride. Au niveau des ZEE (zone économique exclusive) dans le golfe, celle du Mexique est la plus étendue, suivie par celle des USA, puis Cuba. [...]

[...] Les piles verticales sont des treillis métalliques de section triangulaire dont la hauteur peut atteindre 100 à 140 mètres dans l'eau. Une fois dressées sur leurs piles, à 15 ou 20 mètres au-dessus du niveau de l'eau, ces plates- formes peuvent résister à de fortes tempêtes, mais pas à des cyclones puissants. Les premières plates-formes autoélévatrices ont été construites vers 1955. Actuellement, il en existe plus de 500 dans le monde, dont environ aux États-Unis, dans le golfe du Mexique. [...]