Les travaux publiés au printemps 2007 par le groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat ont souligné l'urgence de mener une réflexion globale concernant l'avenir de la planète.
La surexploitation des ressources naturelles est désormais jugée par les scientifiques comme largement responsable tant des dérèglements climatiques que connaît aujourd'hui notre Terre, que des inégalités la traversant (...)
[...] CONCLUSION Il est clair désormais que le réchauffement climatique est inéluctable, les gouvernements ne peuvent plus faire autrement que de se mettre d'accord sur des directives écologiques nécessaires, que tous devront accepter. Les nouvelles forces économiques, que sont la Chine et l'Inde, menacent toujours plus la planète par les méthodes de production et de consommation, il sera nécessaire que ces puissances adhèrent à ces directives de protection de l'environnement. La survie de notre Terre est au prix de la collaboration de tous, des grandes nations au citoyen. [...]
[...] Cette convention internationale a pour but de limiter le rejet de gaz à effet de serre. D'importantes réserves demeurent toutefois, en raison de l'absence parmi les signataires du protocole que sont les États-Unis et l'Australie, produisant à eux seuls un tiers des gaz à effet de serre des sociétés occidentales. La question du réchauffement climatique ne peut pourtant trouver de réponses satisfaisantes que par l'adoption de politiques volontaristes de tous les États. Reste qu'une meilleure gestion des productions passe aussi par le changement de comportements des individus. [...]
[...] Certaines initiatives incitatives ou contraignantes ont d'ailleurs été adoptées afin de modifier le comportement des usagers de la route, allant de l'instauration de péages urbains comme à Londres, à la mise à disposition, néanmoins payante, de bicyclettes, comme initié à Paris pendant l'été 2007. L'avenir de la planète dépendra autant des sacrifices consentis par les Occidentaux, qui devront être capables de modifier leurs façons de vivre, que les habitants de pays en voie de développement, qui devront accepter de prendre en considération les questions environnementales, afin d atteindre un niveau de développement identique à ceux des pays industrialisés. Les préoccupations écologiques sont devenues particulièrement importantes dans les sociétés industrielles. Pour autant, les citoyens peinent encore à modifier leurs habitudes de vie. [...]
[...] Ces derniers demeurent les plus grands consommateurs de ressources naturelles comme le pétrole. Même la hausse du prix de ces ressources ne réduit qu'à la marge leur consommation, un américain consommant encore quotidiennement plus de 250 litres d'eau, contre près de 150 pour un français. L'eau potable devient alors un produit de plus en plus cher car de plus en plus rare. Dans les pays touchés par la sécheresse, des individus vivent avec quelques litres d'eau par jour, alors même que dans certaines régions du monde, des habitants en sont toujours privés, ce qui a pour conséquence d'hypothéquer gravement l'avenir des populations touchées. [...]
[...] La légitime volonté de croissance de ces pays pourrait pourtant accélérer l'épuisement des ressources naturelles dont dispose la planète. Même si aujourd'hui ces pays ne connaissent pas encore des classes moyennes aussi massives que dans nos sociétés industrialisées, les analystes soulignent les dangers que constituerait une population de plusieurs centaines de millions d'individus ayant le même mode de vie que les Américains et les Européens. Face à l'augmentation des populations dont la façon de vivre se rapproche de celui des Occidentaux, des mesures incitatives et contraignantes doivent être adoptées tant au niveau national qu'international, afin de relever des défis environnementaux du nouveau siècle. [...]
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