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Quand il est question de crise de l'environnement et du développement, il s'agit en réalité d'une crise intellectuelle due à la conception philosophique sur laquelle l'homme a fondé ses relations avec cet environnement. À ce propos, il est bon de rappeler que les sociétés primitives avaient une vision selon laquelle, elles se considéraient comme une partie intégrante de l'environnement. Toutes les activités qu'elles exerçaient au sein de ce dernier étaient compatibles avec cette vision. Autrement dit, les sociétés primitives étaient unies à la nature par des relations équilibrées et harmonieuses qui permettaient à cette dernière d'absorber toutes les perturbations engendrées par l'homme pour assurer son développement et satisfaire ses besoins biologiques et sociaux.
[...] C'est un modèle qui engendre des pressions énormes sur l'environnement qui sont à l'origine de l'apparition de problèmes majeurs à savoir à titre d'exemple : – Les changements climatiques, – La pollution sous toutes ses formes, – Les pluies acides, – L'effet de serre, – La destruction de la couche d'ozone, – La dégradation des milieux naturels par l'invasion de l'urbanisme tentaculaire, les routes, la déforestation, l'érosion, le surpâturage, la désertification, etc. – La surexploitation des ressources naturelles, – La régression de la biodiversité, etc. III. Des alertes mondiales Devant cette situation inquiétante des voix émanant de toutes les régions du monde, se sont élevées appelant la communauté internationale à mettre fin à l'incompatibilité que l'homo economicus a créé entre l'environnement et le développement, et ce, en remettant en question le modèle de relations que celui-ci a établi entre ces deux derniers. [...]
[...] Toutes ces organisations et parties ont appelé à la nécessité de revoir et à reconsidérer, d'une part, la vision de l'homme à l'égard de l'environnement et, d'autre part, le modèle de relations que l'homme entretient avec cet environnement. Cette vision et ce modèle ne sont plus compatibles avec la continuité et la pérennité des grands équilibres environnementaux et, par conséquent, ils constituent des obstacles pour le développement même et pour la vie sous toutes ses formes y compris celle de l'Homme lui-même. [...]
[...] Quant à l'homme technologique, il est parti à la recherche des meilleures techniques visant par là l'amélioration du niveau du rendement des différents types d'industrie d'abord pour stimuler la production et ensuite pour dominer les marchés de consommation oubliant ou faisant semblant d'oublier ce que ces technologies pouvaient avoir comme effets négatifs sur les écosystèmes naturels. Quant à l'homo economicus, il est le résultat de la fusion des trois derniers types à savoir : l'homme artisan, l'homo faber et l'homme technologique. Il est l'homme qui a banni de son lexique les langages de l'harmonie, de la cohérence, de l'interaction et la cohabitation. Il excelle dans le langage des chiffres et des nombres secs, ce qui a transformé les composantes de l'écosystème qu'elles soient vivantes ou non en objets physico-chimiques dotés de valeurs pécuniaires et commerciales. [...]
[...] C'est une prolongation de la Conférence de Stockholm (voir note de bas de page n° qui a recommandé l'élaboration d'un programme d'éducation relative à l'environnement (ERE) sous les auspices de l'UNESCO et du PNUE. Afin que l'ERE puisse avoir l'effet attendu d'elle, la Conférence de Tbilissi a émis plusieurs recommandations dont celle qui insiste sur la manière d'approcher le savoir environnemental. [...]
[...] C'est autant dire que si les sociétés primitives entretenaient des relations saines avec la nature et ses ressources, l'homme contemporain donne à ses ressources une valeur économique. Dans la nature, toute chose a un prix même un morceau de bois pourri. II. L'homme et l'environnement S'agissant de ses relations avec l'environnement, l'homme est passé par plusieurs étapes. D'homme primitif, il est devenu homme artisan puis homme industriel (Homo faber) ensuite homme technologique, le tout couronné par l'homme économique (Homo economicus). [...]
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