Exposé d'économie sociale et solidaire portant sur l'affaire du porte-avion Clémenceau et les actions menées par l'association Greenpeace afin de lutter contre le démantèlement du bateau lié au risque de l'amiante notamment. Cet exposé se compose en trois principales partie : la présentation de l'association Greenpeace, la fin mouvementée du Clémenceau (l'affaire coque Q 790), les actions menées contre le Clémenceau par Greenpeace.
[...] Contrairement aux allégations officielles, toute l'amiante n'a pas été retirée, les conditions juridiques ne sont pas réunies et les personnels indiens n'ont pas été formés pour autoriser prochainement le départ du Clemenceau vers le site de démantèlement d'Alang en Inde." "Nous sommes en pleine schizophrénie, s'inquiète Annie Thebaud-Many, porte- parole internationale du réseau Ban Asbestos. D'un côté l'Etat français présente de belles plaquettes illustrant ses discours et invite la presse indienne à une visite de presse sur le bateau mais, de l'autre, ne respecte ni la Convention de Bâle ni ses engagements quantitatifs et qualitatifs en terme de désamiantage. Personne aujourd'hui au ministère n'est capable de donner le tonnage d'amiante exact que compte le bateau. [...]
[...] Le 1er janvier 1997, un décret a interdit la fabrication, l'importation, la mise sur le marché, l'exportation, la détention en vue de la vente de toutes les variétés d'amiantes ou de tout produit en contenant. Ce décret a été mis en place après qu'ait été prouvée la toxicité de ce matériau. En effet, en vieillissant, les produits contenant de l'amiante se dégradent et libèrent des fibres d'amiante. Celles-ci, en pénétrant dans les voies respiratoires peuvent engendrer des complications de santé particulièrement graves. Il a été montré scientifiquement que l'amiante est cancérigène. En personnes en France sont mortes d'une maladie provoquée par une exposition à l'amiante. [...]
[...] Au printemps 2004, le Clemenceau avait été intercepté en Méditerranée après que Greenpeace ait dénoncé une tentative d'exportation illégale auprès des autorités turques. Le navire a alors été rapatrié vers Toulon. Il est clair que l'Etat est incapable aujourd'hui de gérer la fin de vie de ses navires militaires et marchands. Nous demandons que le gouvernement engage une stratégie nationale de démantèlement respectueuse du droit international, des droits de l'homme et de l'environnement déclare encore Pascal Husting, Directeur de Greenpeace France. [...]
[...] Simple contretemps ou bien indice d'une future victoire ? En effet ce projet comme nous l'avons vu précédemment, a de nombreux coûts humains et environnementaux. Ce qui a incité de nombreuses associations, dont Greenpeace, à intervenir. La question de l'amiante et de la sécurité reste un problème récurrent. Face à cette vision, les pouvoirs publics français déclarent vouloir aider l'Inde en développant son économie et en créant de l'emploi. Pour notre part nous pensons qu'il y a des raisons non avouées tout autre : vendre le bateau à l'Inde rapporte beaucoup plus que le vendre à un pays Européen, de plus les frais de désamiantage et de démantèlement coûteraient beaucoup plus chers en France. [...]
[...] Pour pouvoir vous présenter le problème, il faut remonter le temps jusqu'en 1997 pour présenter le parcours du Clemenceau. Dans une même partie nous rappellerons les dangers que représente le démantèlement d'un tel bateau en ce qui concerne l'environnement et les risques pour l'être humain. Dans une dernière partie nous allons exposer toutes les actions menées par les associations et notamment Greenpeace. N'ayant pu obtenir de rendez vous avec une personne de l'association, nous avons utilisé au cour de notre exposé des témoignages que l'on a trouvés dans les articles de journaux et sur le site de Greenpeace. [...]
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