Exposé relatif à la gestion intégrée de l'eau au Québec. Il est basé sur des aspects économiques, écologiques et équitables de cette gestion. Ce travail reste relativement critique mais tente de donner une vision globale et des solutions qui pourraient pallier les difficultés de la gestion de cet or bleu.
[...] Paradoxalement, le business de l'eau filtrée mis en bouteille s'est fortement développé. Mais dans notre sujet, il serait plus intéressant d'évoquer l'eau la possibilité de vendre de l'eau aux États-Unis d'Amérique et ferait des Québécois les princes de l'eau Selon Roger Grimes L'évaluation de rentabilité réalisée par l'Université Memorial de St. John's laisse voir qu'il n'y a pas grand argent à faire avec la mise en marché de cette ressource, pourtant si précieuse. Contrairement à ce qu'on a pu penser, ce projet d'exportation d'eau en vrac ne présente un potentiel de revenus intéressant ni pour le gouvernement de la province ni pour un éventuel embouteilleur.» Quant à détourner les eaux du Saint-Laurent, les experts estiment que le système des Grands Lacs n'a jamais de surplus en eau et que dans un contexte de réchauffement climatique, cette possibilité aurait des conséquences écologiques graves, notamment pour le poisson et pour la biodiversité. [...]
[...] Un nouveau concept : le développement raisonnable Le développement raisonnable est un concept que j'ai imaginé ; ce serait un développement qui ménage les pressions économiques, les nécessités écologiques et la vision altruiste de l'équité. De plus, ce concept suppose de n'être pas un idéal comme le développement durable, mais bien un objectif à atteindre, tel un développement soutenable. Ainsi, pour conclure cette dernière partie, la gestion intégrée de l'eau devrait inclure cette notion d'équité, voire d'une éthique intellectuelle quant à l'accès à l'eau pour tous, mais aussi ne plus être un élément qui modifie chimiquement et physiquement le cycle de l'eau, mais bien s'intégrer à ce cycle sans le perturber profondément. [...]
[...] N'oublions pas que près de de la population du Québec s'approvisionne en eau brute à même le fleuve Saint-Laurent. Enjeux équitables à la croisée de l'économie et de l'écologie ; le développement raisonné Une ressource qui se transmet de génération en génération Une symbiose est nécessaire pour que cette ressource se renouvelle et que les générations futures puissent en profiter ; toute entrave mettant en péril la qualité et la quantité de l'eau disponible doit être proscrite. Ainsi, il faut concevoir que nous avons l'usufruit de la ressource, mais que nous n'avons pas sa propriété. [...]
[...] Ainsi des effluents municipaux sont traités actuellement. Cet argent aura généré emplois par année sur deux décennies. Cet effort important est cependant compromis du fait de deux problèmes : d'abord par la pollution d'origine animale qui, avec la loi sur le droit de produire les orientations industrielles dans les secteurs du porc ne sont pas prêtes d'être réduites de façon significative. compromis de fait par l'absence d'objectifs environnementaux de rejet et par la non-application du PRRI aux autres secteurs initialement visés comme la chimie. [...]
[...] Une gestion prudente de l'eau respectant le principe de développement viable et se calquant sur les bassins versants, mettant en valeur les ressources et qui coordonne les différents acteurs pourrait déboucher sur des résultats très prometteurs. Ainsi, le développement raisonnable pourrait être un bon compromis en asseyant de changer les mentalités des citoyens en les éduquant, les informant, mais surtout pas en les culpabilisant. Il faut exercer des pressions sur l'industrie, forte consommatrice, et l'agriculture, fort pollueur. À cela, il faut penser à une équité entre les différentes utilisations pour éviter les conflits d'usage, mais aussi une équité entre les différentes régions, en amont et en aval des cours d'eau. [...]
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