Les principaux acteurs pertinents dans le domaine de la gestion durable de l'eau en Bretagne sont principalement de trois ordres :
Les agriculteurs, et toute la filière agroalimentaire, sont tenus pour responsables de la plus grande partie de la pollution.
Les associations d'écologistes, ou de victimes de la pollution, veulent obtenir une eau de qualité et non polluée.
Enfin, les acteurs publics, de l'Union européenne aux collectivités locales, tentent de satisfaire ces deux intérêts divergents en prenant des mesures qui de ce fait sont souvent relativement insuffisantes (...)
[...] Le terme économies d'eau est récurrent dans toutes ces campagnes. En effet, soutenues par le conseil régional et l'Agence de l'eau Loire- Bretagne, de nombreuses associations et communes se sont lancées dans cette information. Il faut cependant noter que le breton n'est pas de loin le plus gros consommateur d'eau : Un Breton consomme ainsi 130 litres/jour alors qu'un français en consomme en moyenne 165 litres[20]. Malgré tout, sa consommation a quasiment doublé depuis 1950, hors cette ressource n'est pas exponentielle. [...]
[...] Ces programmes sont financés à 100% par les redevances des agences de l'eau. La loi sur l'eau et les milieux aquatiques de 2006 a maintenu les principes qui ont fait le succès des agences, notamment la fiscalité environnementale, qui a fait ses preuves depuis maintenant 40 ans, basée sur le principe de ce que l'on a appelé l'eau paye l'eau Ces programmes ont deux objectifs majeurs. Tout d'abord, l'objectif est de rattraper le retard accumulé par la France dans l'application de certains textes européens, en particulier la directive eaux résiduaires urbaines de 1991, relative à la conformité des installations du système d'épuration de l'eau. [...]
[...] -La dépollution des rejets industriels. Une lutte contre ces rejets industriels, soutenue par une prévention plutôt qu'une réparation et une aide au traitement des déchets pour ces producteurs. -La maîtrise la pollution des eaux par nitrates, pesticides ou phosphore dans le domaine agricole. La réduction de la pollution par nitrates est l'objectif prioritaire. -La préservation de la qualité des ressources destinées à l'alimentation en eau potable. Cela via une protection de la ressource mais aussi par l'information pour lutter contre le gaspillage de l'eau. [...]
[...] La plus importante de ces associations locales est Eau et Rivières de Bretagne, formée en 1969[8]. Ces associations représentent également les intérêts des nombreuses victimes de la pollution, et en dénoncent les effets néfastes. On peut notamment parler des marées vertes, relativement fréquentes sur certaines zones côtières, et qui sont particulièrement nuisibles au tourisme[9]. Un autre effet de la pollution est la mauvaise qualité de l'eau distribuée, qui est même non potable à certains endroits. Selon ces associations, la gestion durable de l'eau est profondément incompatible avec l'agriculture intensive. [...]
[...] La région Bretagne elle- même réalise des économies d'eau au sein des lycées, et les encourage dans d'autres équipements publics. Ces projets d'économie d'eau sont également approuvés par les associations écologistes[16]. De la même façon, les projets visant à améliorer l'efficacité de l'assainissement et de l'épuration des eaux satisfont tous les acteurs. Le conseil régional, aidé de l'agence de l'eau Loire-Bretagne et des conseils généraux, a ainsi entrepris une politique d'équipement en stations d'épuration. Cela a permis un meilleur traitement des eaux usées. [...]
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