Déchets ménagers, déchets assimilés, poubelle, écologie, environnement, développement durable, Jan Gouhier, législation française, droit communautaire, tri, traitement des déchets, encombrants, verre, papier carton, gravats
L'augmentation de la production de déchets est un fait avéré de notre société. Par exemple si l'on s'intéresse à l'évolution de la production des déchets au sein des villes, cela confirme cette hausse. En effet les municipalités produisaient 415kg de déchets par an et par habitant en 1992, alors que selon l'ADEME pour l'année 2009, ce chiffre est passé à 565kg de déchets par habitants, soit 42 millions de tonnes par an, dont 37 millions de tonnes de déchets ménagers et assimilés, soit 497 kilos par habitant et par an. Les quantités ne cessant d'augmenter, il devient alors impératif d'infléchir la croissance des déchets issus des villes.
Au travers de cette croissance des déchets municipaux, nous pouvons voir que les villes sont devenues de grandes consommatrices de matières premières et d'énergie, ce qui induit des prélèvements de ressources mais également des rejets, caractérisés ici par les déchets. C'est ainsi que les activités humaines ont de tout temps été productrices de déchets, mais que pendant la seconde moitié du XXème siècle, les déchets municipaux issus de l'activité des ménages ont connu une très forte augmentation. Cette évolution est due en grande partie à l'augmentation de la consommation des ménages à partir de la fin des Trente Glorieuses.
[...] Cette évolution est due en grande partie à l'augmentation de la consommation des ménages à partir de la fin des Trente Glorieuses. Le pouvoir d'achat ayant augmenté, l'on observe le développement d'une consommation de masse, amenant à une croissance du poids des emballages dans les poubelles. Ainsi, selon Panafit (2002), la part des emballages dans les ordures ménagères représentait en 1960 contre en 2000 De plus les types de déchets ont évolué, ayant nécessité de nouveaux modes de traitement. Leur mise en décharge en effet, longtemps été la solution exutoire. [...]
[...] Néanmoins, tous ces progrès techniques ainsi que la forte croissance de la population amènent une augmentation rapide de la production de déchets dans les années 1970, face aux habitudes de consommation nouvelles (plastique, plats préparés). En outre face à une tendance générale à une surproduction de déchets, nous observons une émergence des préoccupations puisque d'abord indésirable le déchet ménager, devient objet d'attraction, et au cœur des préoccupations environnementales. Le déchet qui apparaît comme l'un des effets pervers de la société de consommation, doit alors être mieux géré. [...]
[...] En effet, au début des années des déchets ménagers sont envoyés en décharge avec peu de contrôle. C'est pourquoi, la loi n◦92-646 du 13 juillet 1992 relative aux déchets et aux installations classées pour la protection de l'environnement est venue renforcer les dispositions de la loi de 1975. Elle marque un tournant dans nos modes de gestion de déchets, en retirant trois grands principes : L'obligation de valorisation et de recyclage des déchets, représentant un gisement d'énergie et de matières premières. [...]
[...] Ces dernières contribuent dès lors à l'intensification des flux de matières, par la production de déchets solides, c'est-à-dire à l'augmentation des quantités de matières mises en circulation. C'est pourquoi aujourd'hui les villes tendent à devenir des Villes durables adhérant aux principes de protection de l'environnement, et de développement durable. La prise de conscience de tous les acteurs est donc réelle aujourd'hui, notamment au sein des collectivités locales, premières concernées par les problèmes des déchets. Les villes ont en conséquence pris en compte depuis les années 2000 la notion d'écologie territoriale, qui vise à définir un territoire comme un écosystème, prenant en compte les flux (déplacement caractérisé par une origine, une destination et un trajet) de matières et d'énergie, et s'interroge sur les modalités de leur gestion. [...]
[...] La collecte sélective quant à elle, consiste à récolter les déchets recyclables triés par les usagers auparavant, afin d'effectuer par la suite un traitement spécifique. Ces déchets sont collectés soit par des camions bennes ou bien par apport volontaire, la destination finale étant la même à savoir le centre de tri. Source: Ouest France 12/18 Cependant il existe des spécificités propre à cette collecte sélective. En effet, elle peut être réalisée selon deux moyens, soit en porte-à-porte se manifestant par la collecte des déchets au domicile de l'usager dans des camions bennes par les ripeurs. [...]
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