Pour le bouchon en liège, la matière première est le chêne liège, présent essentiellement au Portugal et en Espagne. Le chêne liège est un arbre, il possède donc une durée de vie limitée, mais est renouvelable, car il peut être replanté. Cette matière première n'est pas considérée comme menacée car la superficie des forêts de chênes-lièges a augmenté depuis les années 1980. Cette augmentation est due à la politique d'agriculture commune de l'Union européenne, qui à l'aide de subventions, a relancé l'exploitation du chêne liège dans la péninsule Ibérique. Pour ce qui concerne les bouchons en plastiques, la matière première n'est pas renouvelable. Il s'agit du pétrole qui est en voie d'épuisement mais qui encore présent en quantité importante dans les sous-sols pour le moment. Son exploitation devait encore continuer pendant plusieurs décennies. De plus, le pétrole est aujourd'hui essentiellement extrait pour ses hydrocarbures, il reste donc un grand nombre de composés qu sont moins valorisés malgré l'utilisation important de plastique dans nos sociétés. La matière première des bouchons plastiques (ou appelé aussi synthétiques, en opposition aux bouchons de lièges) n'est donc pas encore en voie de disparition. Pour les capsules à vis, il n'y pas de problème d'approvisionnement en matière première : l'aluminium. Sa présence sur la terre est relativement abondante, mais sa transformation présente encore de forts coûts énergétiques.
Les impacts environnementaux des bouchons sont sensiblement différents suivant le type de bouchon utilisé. Les bouchons de liège proviennent d'un arbre, leur matière première est récupérée de façon artisanale. L'impact de celle-ci est quasi nul sur l'environnement si les forets de chênes liège sont bien entretenues. Elles pourraient même aider à la séquestration du CO2 atmosphérique. Le pétrole utilisé pour la fabrication des bouchons plastiques est extrait de manière industrielle, les moyens mis en place pour le récupérer sont de plus en plus sophistiqués et onéreux. L'impact environnemental de ces exploitations est très important. Il en va de même pour l'extraction de l'aluminium. La transformation du minerai de bauxite en aluminium demande beaucoup d'énergie, cette transformation est donc délocalisée vers des pays où l'énergie coûte peu tel que les Emirats Arabes (...)
[...] Chaque entreprise possède son propre composé synthétique et sa manière de créer ses bouchons, mais tout en respectant les normes française et européenne. Il existe deux types de fabrication des bouchons synthétiques : par extrusion ou par injection. Les bouchons extrudés sont fabriqués comme un spaghetti de 22mm de diamètre et qui est coupé afin d'obtenir des bouchons de longueur standard. Les bouchons co-extrudés ont une partie externe qui protège la structure cellulaire centrale et qui contribue à obtenir une meilleure élasticité. [...]
[...] Ces bouchons permettront au vin de pouvoir vieillir dans des conditions favorables à sa bonification. Si ce vin ne présente pas de bonnes propriétés oxydantes, un bouchon technique serait alors à envisager. Mais si votre vin est considéré comme un vin de table, alors le bouchon synthétique ou la capsule a vis me paraissent être les deux meilleures options. Ils permettent de réduire les coûts, ce qui est très important pour une production bon marché. Mais la consommation doit être effectuée dans les 2 ans suivant la mise en embouteille. [...]
[...] Leurs modes de productions et aussi leurs transports doivent être pris en compte dans l'étude de leur cycle de vie. La production des bouchons de liège se fait dans des usines au Portugal, donc le transport de la zone de d'extraction de la matière première au lieu de transformation en bouchons est négligeable. Dans le cas de ces bouchons, il ne reste que le transport de l'usine aux vignobles. Dans le cas d'un vin produit et bouchonné en Bourgogne, il y a donc environ 1500 km à parcourir pour les bouchons de liège provenant du portugal. [...]
[...] Le bouchonnage des bouteilles de vin se fait aussi à l'aide de capsules à vis. Elles ont été introduites depuis le début des années 1970 sur le marché australien. Elles possèdent une coiffe en aluminium pour la plupart qui représente 80% de la masse de la capsule et aussi un joint d'étanchéité. Celui-ci existe en divers matériaux comme par exemple le polyéthylène, le Saranex (film co-extrudé fait de polyéthylène, chlorure de polyvinylidène et d'acétate d'éthylènevinyle) ou la feuille d'étain . [...]
[...] Mais ces blocs de lièges servent aussi à faire des rouleaux de sous couche. Malheureusement, certaines utilisations sont impossibles pour le liège recyclé car certaines applications sont trop pointues. L'aéronautique ou l'automobile ne peuvent se servir que de liège naturel il ne va de même pour les utilisations où le liège doit posséder une couleur uniforme, chose impossible avec un liège recyclé. En 2005, ce collectif a collecté 28t de bouchons. Ce chiffre peut paraître important par rapport au poids d'un bouchon (entre 2.5 g et mais il est insignifiant comparé au nombre de bouchons utilisés en France chaque année. [...]
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