La conférence de Stockholm de 1972, rebaptisée ultérieurement premier Sommet de la Terre, a positivement influencé le contexte environnemental international en instaurant une coopération internationale pour la protection de l'environnement. En effet, l'ensemble des dirigeants des 144 pays participants s'est engagé à se rencontrer tous les dix ans pour faire le point sur l'état de la Terre.
Cependant, aujourd'hui, la situation environnementale au niveau mondial est de plus en plus inquiétante, et cela en dépit des engagements et objectifs de développement durable établis lors des sommets de la Terre de Rio de Janeiro en 1992 et de Johannesburg en 2002. En effet, actuellement l'empreinte écologique globale excède les capacités de la Terre de 30% : il faut 1.3 Terre pour satisfaire nos besoins, contre 0.5 en 1961 ou 1 en 1980. Finalement, si nos besoins restent inchangés, dès le milieu des années 2030, l'équivalent de deux Terres sera nécessaire à maintenir nos modes de vie identiques.
Par ailleurs, ces besoins globaux cachent de fortes inégalités. Malheureusement, ceux qui consomment le plus ne sont pas forcément ceux qui subissent le plus de retours néfastes. Citons par exemple, le Bangladesh dont l'empreinte écologique est de 0,7 hectares globaux par personne, une des plus faibles du monde. Le troisième rapport du Groupe intergouvernemental sur l'évolution du climat de 2001 enregistrait, suite au réchauffement climatique, 5.5 millions de déplacées et une perte en territoire de 10,9 % pour une élévation du niveau de la mer de 45 centimètres...
De plus, en dépit des nombreuses mises en garde, de nombreux pays n'hésitent pas à passer outre et ainsi menacer la survie de la biodiversité. Pour illustrer cela, donnons l'exemple du Japon qui perpétue la pêche à la baleine, une espèce menacée, et ce malgré les pressions des ONG écologistes et d'autres gouvernements. Ou encore la déforestation en Indonésie.
Il nous faut garder à l'esprit que nous avons une seule planète et que nous devons vivre en harmonie avec elle car, in fine, l'ensemble des pertes et dégradations menace le bien-être de l'ensemble des êtres vivants. Notre objectif, identique à la problématique traditionnelle de la théorie économique, sera de caractériser le système de droits de propriété le mieux adapté pour assurer de manière la plus efficiente possible la gestion de la biodiversité. Ainsi, nous définirons en première partie les concepts, puis nous comparerons les différents modes de gestion.
[...] Le rapport Brundtland, intitulé Notre Avenir à Tous, fut publié en 1987 par la Commission mondiale sur l'environnement et le développement. Ce rapport fut nommé ainsi en référence à sa présidente norvégienne Gro Harlem Brundtland. Il définit entre autres la notion de développement durable. Rapport disponible sur http://fr.wikisource.org/wiki/Rapport_Brundtland Kenneth Ewart Boulding (1910 1993) fut un économiste, enseignant, pacifiste et philosophe. http://www.colorado.edu/econ/Kenneth.Boulding/ Cri pessimiste lancé par l'ancien Président de la République française lors du Sommet de la Terre de Johannesburg en 2002. [...]
[...] - Ne pas utiliser de produits chimiques, mais des produits naturels pour se débarrasser des insectes ou pour désherber son balcon ou son jardin : des Français se disent prêts à le faire ou le font déjà. - Planter dans son jardin surtout des espèces locales : des Français se disent prêts à le faire ou le font déjà. - Ne pas fumer en forêt pour éviter tout incendie : des Français se disent prêts à le faire ou le font déjà. [...]
[...] Le mécanisme est simple : le CO2 libéré dans l'atmosphère est soumis à une taxe. Soit par un système de droits de propriété. Le plus connu étant le système des droits à polluer, encore appelé marché de permis négociables ; concept développé par Ronald Coase et John Dales. Chaque entreprise dispose d'un droit à polluer qu'elle peut revendre si elle ne l'utilise pas en totalité. Chaque entreprise est donc incitée à polluer le moins possible afin de pouvoir échanger sur le marché son droit à polluer. [...]
[...] Les biens publics mondiaux sont définis par Inge, Grunberg et Stern[21] ainsi : 1. Ce sont d'abord des biens publics marqués par deux caractères : - l'accès à ces biens n'est pas réservé à une minorité d'acheteurs ils sont a priori accessibles à tous (non-exclusivité). - leur consommation par ceux qui y ont accès ne prive pas les autres de la jouissance du même bien (non-rivalité) Pour être publics à l'échelle mondiale, ils doivent bénéficier à la totalité des pays de la planète, à l'ensemble des groupes sociaux à l'intérieur de ces pays et aux générations futures autant qu'à la présente génération. [...]
[...] Son œuvre la plus célèbre est The Population Bomb qui traite de la surpopulation et ses conséquences catastrophiques sur l'humanité. http://www.umsl.edu/~biology/hwec/WEArecipients/ehrlich.html Peter Raven (1936 - ) est un célèbre botaniste et environnementaliste, directeur depuis 1971 du Missouri Botanical Garden. http://www.biology.wustl.edu/faculty/FacultyPage.php?IDProf=28 Jean-Jacques Brun est chercheur au CEMAGREF, membre de la commission scientifique de l'Institut français de la Biodiversité. cf. : Note 15, p 6. D'après une étude CSA Natureparif Ateliers de la terre publiée en décembre 2008 et intitulée La biodiversité et les Français : prise de conscience, enjeux et connaissance des bonnes pratiques. [...]
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