L'eau est indispensable à la vie. C'est d'ailleurs dans le milieu liquide que la vie a pris naissance sur la Terre. Il s'agit donc d'une ressource vitale. Or, il apparaît que cette ressource est inégalement répartie à la surface de la Terre, créant donc des différences majeures entre les espaces géographiques. On a pu constater dans le précédent chapitre que les principaux foyers de population s'étaient constitués là où on avait pu ou su maîtriser l'eau. Dans un monde dont la population croît sans cesse, tandis que la ressource en eau n'est pas renouvelable, la question de l'avenir de cette ressource se trouve posée. En quoi l'inégale maîtrise de l'eau est-elle source d'inquiétude pour le futur de l'humanité ?
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Si on considère la planète Terre dans son ensemble, l'eau est une ressource qu'on peut qualifier d'abondante. L'hydrosphère, ensemble des masses d'eau présentes près de la surface du globe (dans l'air, sur terre ou dans le sol), correspond à 1,4 milliard de km3. Cette masse considérable explique notamment pourquoi on surnomme la Terre la "planète bleue". Cependant, une infime partie de cette quantité considérable (2,6 %) est constituée d'eau douce utilisable par les hommes, notamment pour leur consommation personnelle. Le problème se complique encore davantage car seule une petite partie de cette eau entre dans l'ensemble des mouvements connus sous le nom de cycle de l'eau ; la plus grande partie d'entre elle est stockée (nappes fossiles, inlandsis du Groenland et de l'Antarctique).
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Les pays du Moyen-Orient présentent un éventail assez complet des "paradoxes de l'eau". En effet, dans une zone climatique dominée par l'aridité et marquée par une grande irrégularité pluviométrique, les ressources sont faibles alors que les besoins sont en forte augmentation. Toutefois, il existe d'importantes potentialités (grands fleuves, existence de nappes phréatiques souterraines, eau de mer) mais dont la mise en oeuvre demeure problématique (...)
[...] Dans les pays industrialisés et, de plus en plus, dans les pays en développement, le recours à la machine permet d'augmenter la quantité d'eau pompée, d'aller rechercher cette eau à des profondeurs plus importantes dans des nappes aquifères fossiles (et donc non renouvelables). Etre capable d'élever l'eau permet une utilisation immédiate de la ressource, mais c'est la capacité à stocker l'eau qui révèle les capacités d'organisation d'une civilisation (Egypte, Asie du Sud-Est). La création de réservoirs de dimensions réduites (château d'eau par exemple) ou imposantes (lacs de retenue de barrages) répond à cet impératif de stockage de l'eau. L'utilisation de l'eau nécessite aussi que celle-ci circule. [...]
[...] Cette masse considérable explique notamment pourquoi on surnomme la Terre la "planète bleue". Cependant, une infime partie de cette quantité considérable est constituée d'eau douce utilisable par les hommes, notamment pour leur consommation personnelle. Le problème se complique encore davantage car seule une petite partie de cette eau entre dans l'ensemble des mouvements connus sous le nom de cycle de l'eau ; la plus grande partie d'entre elle est stockée (nappes fossiles, inlandsis du Groenland et de l'Antarctique). Une ressource inégalement disponible la situation au Moyen-Orient Les pays du Moyen-Orient présentent un éventail assez complet des "paradoxes de l'eau". [...]
[...] et qui sont construits par des entreprises venant des pays du Nord. Autrement dit, il s'agit d'une dépense très importante dont les bénéfices sont lointains et en grande partie hypothétiques. des aménagements qui ne profitent pas à tout le monde En dehors des problèmes de coûts, on constate que de nombreux aménagements ne sont pas réalisés dans l'intérêt général, mais souvent au bénéfice d'intérêts particuliers. Le développement économique, touristique est souvent privilégié au détriment des besoins domestiques (voir partie sur une ressource disputée). [...]
[...] Les zones de tension liées à la possession de l'eau sont particulièrement vives dans le cas des grands bassins hydrographiques. En effet, le (ou les) pays situé(s) en amont peuvent capter une grande partie des eaux du fleuve et de ses affluents de la haute vallée au détriment des Etats situés en aval. Toute modification du débit du fleuve (par détournement d'une partie de ses eaux, par construction de retenues) abaisse le niveau de l'eau dans les aménagements réalisés en aval et peuvent provoquer des situations d'envasement (le fleuve n'a plus assez de force pour transporter les sédiments que charrient ses eaux) ou de pénuries. [...]
[...] Ces mouvements sont conditionnés par la direction des vents. Ainsi, les vents portent les nuages des régions des tropiques vers la ceinture équatoriale, créant de cette manière l'aridité (plus ou moins longue) des espaces tropicaux et l'humidité lourde de l'espace équatorial. Cependant, la réalité est plus complexe car différents facteurs interviennent pour modifier ponctuellement ou de manière plus profonde la répartition des précipitations selon la latitude. - La forme et la disposition des continents induisent des différences ; ainsi, aux latitudes moyennes, les vents dominants soufflant de l'Ouest, les façades occidentales des continents (Amérique du Nord, Europe) sont plus arrosées que l'intérieur (ce qui explique les climats continentaux arides de l'intérieur de l'Asie (désert de Gobi). [...]
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