Il est aujourd'hui scientifiquement prouvé que les activités humaines, surtout dans les pays industrialisés, ont créé un effet de serre "additionnel" qui s'ajoute à l'effet de serre naturel en augmentant les concentrations de l'ensemble des gaz à effet de serre. Depuis la révolution industrielle il y a 2 siècles, le développement économique et social de nos pays "riches" s'est construit sur la production et la consommation de quantités toujours plus grandes d'énergie. Largement fondés sur l'exploitation de combustibles fossiles (charbon, pétrole, gaz), l'industrie, les transports, l'habitat ou l'agriculture intensive émettent dans l'atmosphère d'énormes quantités de gaz à effet de serre que la planète n'arrive plus aujourd'hui à absorber. La Terre ne peut recycler chaque année que 3 Giga tonnes de Carbone. En divisant ces 3 Gt par le nombre d'habitants sur Terre on aboutit à la quantité de carbone que nous pouvons individuellement émettre chaque année dans les limites de la biosphère : 500 kg de Carbone. Les activités humaines aujourd'hui sont responsables de l'émission de 6 Giga tonnes par an !
Dans une première partie, nous définirons puis expliquerons les causes et conséquences des gaz à effet de serre ; dans une seconde partie, nous verrons les objectifs mis en place par les différents gouvernements afin de réduire les émissions de gaz à effet de serre.
Enfin, dans une troisième partie, nous étudierons les limitations et la mise en place des permis des droits émissions.
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[...] Largement fondés sur l'exploitation de combustibles fossiles (charbon, pétrole, gaz), l'industrie, les transports, l'habitat ou l'agriculture intensive émettent dans l'atmosphère d'énormes quantités de gaz à effet de serre que la planète n'arrive plus aujourd'hui à absorber. La Terre ne peut recycler chaque année que 3 Giga tonnes de Carbone. En divisant ces 3 Gt par le nombre d'habitants sur Terre on aboutit à la quantité de carbone que nous pouvons individuellement émettre chaque année dans les limites de la biosphère : 500 kg de Carbone. Les activités humaines aujourd'hui sont responsables de l'émission de 6 Giga tonnes par an ! [...]
[...] Si l'élévation de la teneur de ces gaz à effet de serre se poursuit, les scientifiques estiment que la température moyenne de l'air pourrait s'élever de 2 à 6 au cours des cent prochaines années. Cela est à la base des théories concernant le réchauffement de la planète. Une hausse de cette ampleur pourrait modifier les climats de la Terre, affectant la production agricole. La conséquence la plus redoutée serait la fonte des glaciers et d'une partie des inlandsis provoquant un relèvement du niveau des mers et des océans et l'ennoiement des plaines et des agglomérations littorales. Si cela devait se produire, des millions de personnes seraient concernées. [...]
[...] Le principal événement de la conférence de Bonn est le ralliement de la Russie, du Japon et du Canada à l'Union européenne et au Groupe des 77 sur un texte qui comporte cependant de nombreux compromis (notamment la déduction, dans le comptage des émissions, du gaz carbonique absorbé par les forêts en phase de croissance). Cet accord réalise néanmoins une immense avancée dans le domaine de la gestion collective des problèmes. Jamais jusqu'ici la communauté internationale ne s'était en effet entendue autour d'un objectif de protection de l'environnement aussi ambitieux. Par ailleurs, les pays développés annoncent la création d'un fonds pour aider les pays en développement à faire face aux changements climatiques et à gérer leurs émissions de gaz à effet de serre. [...]
[...] Elle réunit les représentants de 172 pays (dont un grand nombre de chefs d'État et de chefs de gouvernement), diverses organisations gouvernementales et quelque représentants d'organisations non gouvernementales (ONG). La conférence de Rio, si elle n'a pas été suivie des effets concrets escomptés, marque néanmoins une prise de conscience de la nécessité de gérer les questions environnementales à l'échelle planétaire afin d'assurer le développement durable de l'humanité. Objectifs et textes adoptés Ce Sommet de la Terre a pour but l'établissement d'accords et de programmes en concertation mondiale, afin de mettre en place une politique internationale de développement durable, entendant par là une gestion des ressources naturelles capable d'assurer le développement des populations humaines actuelles, sans pour autant grever celui des générations futures. [...]
[...] Insuffisante, elle est inefficace. En raison de ces difficultés de calibrage, la réglementation est difficile et coûteuse à administrer : les négociations entre les industriels et l'administration pour la codétermination des seuils réglementaires peuvent être longues et délicates. Elle est également instable, ce qui brouille les anticipations des entreprises et des ménages et ne favorise pas les meilleurs choix d'investissements. Par ailleurs, lorsqu'elle impose certains moyens technologiques, la réglementation constitue un frein au progrès technique puisqu'elle fixe une fois pour toutes les méthodes à utiliser. [...]
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