Le méthane est aujourd'hui connu de tous comme le principal constituant du gaz de ville. Mais c'est aussi un puissant gaz à effet de serre. La récente découverte d'émissions massives de CH4 participe à sa médiatisation et le place en tête des principaux sujets préoccupants quant à l'avenir de la planète avec le CO2. L'inconvénient majeur de ce gaz, c'est qu'il est produit de manière naturelle, par le permafrost par exemple, grâce à la décomposition de matière organique. Cette transformation ne nécessite aucune action de l'homme, il ne peut donc pas empêcher sa production.
Comme tout gaz à effet de serre, le méthane, contribue activement au réchauffement climatique qui agit lui aussi sur la production de méthane. Il est donc important de comprendre ses mécanismes pour mieux y faire face. Nous pouvons donc nous demander quelles sont les causes et les conséquences de ces émissions de méthane. Nous expliquerons d'abord pourquoi le méthane est classé dans la catégorie des gaz à effet de serre. Ensuite nous nous intéresserons plus particulièrement au permafrost. Enfin nous exposerons les conséquences du réchauffement ainsi que les solutions envisagées pour y faire face.
[...] En théorie, ce sont des sols gelés en permanence. Or sous l'action du réchauffement climatique, on observe en Sibérie ou au Canada, des périodes de fonte estivale. Ainsi, à cause de la hausse de la température globale, l'étendue et la profondeur de cette zone de liquéfaction augmentent d'année en année. En effet, jusqu'à du pergélisol des régions polaires du Canada, de la Russie et de l'Alaska pourrait disparaître d'ici 2100, et sa superficie sera réduite de 4 à 0,4 million de kilomètres carrés d'ici la fin du siècle, environ 1,5 million de kilomètres carrés. [...]
[...] Leurs émissions de méthane sont fortement revues à la hausse. Ces lacs pourraient émettre cinq fois plus de méthane que précédemment estimé Les scientifiques s'appuient sur une nouvelle méthode de mesure du dégazage par ébullition - c'est-à-dire par remontée de grosses bulles de méthane à la surface (voir ci-contre). Ce phénomène, circonscrit à des zones très précises, était jusqu'alors négligé; il s'avère en réalité crucial. Que ce soit via les tourbières, les hydrates de méthane ou le dégazage des lacs, la fonte du pergélisol contribuera au réchauffement climatique qui accélérera la fonte : le phénomène pourrait donc s'emballer. [...]
[...] Pourtant, cette idée comporte plusieurs inconvénients. Tout d'abord, le coût du projet est très élevé, puis on pourrait observer des pluies acides, ce qui serait un risque pour la couche d'ozone, et enfin il est nécessaire de traiter en permanence. Mais beaucoup d'autres idées ont été émises La fertilisation océanique : cela consistera à fertiliser l'océan Austral, le Pacifique équatorial et le Pacifique Nord, avec du sulfate de fer pour créer une forêt de plancton »artificielle qui stockera le carbone. [...]
[...] Ensuite, on constaterait une augmentation des températures minimales, diminution des jours de gel et des vagues de froid. Ceci provoquerait de nombreux dangers pour la santé d'autrui, par exemple l'augmentation des épidémies, surtout marquée dans les pays pauvres. Enfin, on verrait apparaître une augmentation des sécheresses estivales, et des précipitations plus intenses. Ces événements climatiques extrêmes susciteraient des dommages économiques. En effet, déjà en 2007, plus de personnes ont péri dans des catastrophes naturelles dans le monde et le dommage total devrait se chiffrer aux environs de 61 milliards de dollars. [...]
[...] Conclusion La fonte du permafrost est aujourd'hui un sujet qui préoccupe les Hommes. En effet, il est impossible de prédire son évolution. Cette fonte irréversible reste la seule certitude que l'Homme détienne. Effectivement, nous sommes incapables de quantifier le CH4 contenu dans le permafrost, ainsi que de savoir si le réchauffement climatique gardera un impact superficiel sur celui-ci. Les scénarios les plus catastrophistes prévoient des conséquences sur les couches les plus profondes. Ces dernières contenant des hydrates pourraient libérer des tonnes de méthane. [...]
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