Le réchauffement climatique et ses conséquences font réellement entrer l'humanité dans le XXIe siècle. La hausse des températures a pour premier effet visible la fonte des glaces. Elle se traduit par la disparition progressive de la banquise et donc par une élévation lente mais certaine du niveau des mers et océans. C'est une frontière naturelle qui tend à disparaître, mais pas seulement. Les glaces polaires sont un régulateur de l'équilibre planétaire. Alors que certains littoraux très peuplés sont destinés à être submergés, la fonte des glaces arctiques semble être une aubaine. Depuis les réévaluations récentes et la baisse des réserves de pétrole, les fonds de l'arctique s'avèrent être l'une des principales réserves pétrolifères de la planète.
Ce changement climatique nous guide vers un imbroglio de revendications territoriales. Les pays frontaliers de l'arctique ou d'autres aux implications historiques dans cette région cherchent à s'approprier par le droit, l'intimidation ou la force une part des richesses qu'offrent ces nouveaux fonds marins exploitables.
Nous avons pour éclairer notre étude un choix de 4 documents. Le 1er est une émission de télévision, "le dessous des cartes", intitulé "DES DRAPEAUX SOUS LA MER" diffusé le 15 mai 2008 sur la chaîne Arte. Le second document est un dossier spécial de l'hebdomadaire Courrier International (numéro 935), intitulé "Arctique, l'autre guerre froide", paru la semaine du 2 au 8 octobre. Le troisième document est une critique du livre "La Fièvre de l'Arctique" de François d'Alançon publié dans le journal La Croix le 14 octobre 2008. Le dernier document émane de l'AFP (Agence France Presse) intitulé "Pour la première fois, le tour de l'arctique sans briser la glace'', paru le 17 octobre 2008.
[...] Ce sont des sources de revenus considérables. Ceux qui détiennent ces passages sont aussi capables d'y établir des blocus par exemple. Il faut bien réaliser l'importance de ces nouvelles voies commerciales qui d'une part , offre une part de taille aux Russes et aux Canadiens et d'autre part affaiblissent les monopoles de Suez et Panamá, qui bien que surchargés n'ont plus la mainmise sur la navigation mondiale. Le Canada n'est néanmoins pas maître du passage du Nord Ouest , Le document vidéo ‘'Des Drapeaux sous la mer'' témoigne au travers de nombreuses cartes et animations des difficultés techniques et surtout législatives que rencontrent le Canada dans son contrôle des détroits qui longent ses côtes . [...]
[...] La Russie est déjà le plus grand producteur de gaz au monde et verrait son poids devenir écrasant si elle possédait à la fois les nouvelles ressources et le passage du Nord-est. A l'inverse, Panama, l'Egypte ou les membres de l' OPEP verraient leurs rôles internationaux reculés. Toutefois le baril de brut est tombé sous la barre des 50 $ à Wall Street, cette baisse laisse entrevoir une accalmie. En tout cas ces enjeux montrent bien que nous assistons à une période charnière où se joue la place de chacun dans le nouvel ordre international du XXIe siècle. [...]
[...] Pour éviter que les divergences d'intérêts ne conduisent à l'anarchie, la convention internationale de Montego Bay, signée le 10 décembre 1982, a trouvé une solution de compromis en retenant la limite des 12 milles et en créant à sa suite une zone économique exclusive au profit des États d'une largeur de 188 milles. Traditionnellement fixée à 3 milles, la limite des eaux territoriales françaises était d'ailleurs portée dès 1971 à une distance de 12 milles (22 km environ) des lignes de base ; la disposition était motivée surtout par des considérations d'ordre militaire et policier. Les États- Unis firent de même en 1988. De façon générale la législation nationale s'applique automatiquement à la mer territoriale. [...]
[...] Nous avons pour éclairer notre étude un choix de 4 documents. Le 1er est une émission de télévision, le dessous des cartes'', intitulé ‘'DES DRAPEAUX SOUS LA MER diffusé le 15 mai 2008 sur la chaine Arte. Le second document est un dossier spécial de l'hebdomadaire Courrier International (numéro 935), intitulé ‘'Arctique , l'autre guerre froide , paru la semaine du 2 au 8 octobre. Le troisième document est une critique du livre La Fièvre de l' Arctique de François d'Alençon publié dans le journal LA CROIX le 14 octobre 2008. [...]
[...] La date butoir est mai 2009, le verdict est rendu d'ici La Russie en a déposé un en 2001 et fit une nouvelle demande en 2007 juste après avoir planté un drapeau en titane à plus de 4260 dans les eaux de l'Arctique. Lorsque le droit ne contente plus, un rapport de force s'installe alors . L'arctique entre intimidation et militarisation. Le Courrier International titre La Russie à l'offensive : Alors que Moscou a déjà bâti sa stratégie de conquête de l'arctique, les Etats- Unis espèrent encore prendre le leadership du règlement diplomatique. [...]
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