La fonte des glaces : mythe ou réalité ?

Résumé du document

La fonte des glaces est un sujet devenu préoccupant depuis les années 70. En effet, c'est à cette époque que s'est imposé le concept de développement durable, incluant ainsi la problématique de la fonte des glaces. La population a commencé à prendre conscience de son rôle dans la protection du climat, ce qui amène à définir certains concepts-clés pour la compréhension de ce sujet. La fonte des glaces se définit comme le recul des glaciers, une masse de glace permanente alimentée par la neige soit les amas de cristaux de glaces, issus de la transformation de neiges accumulées. Ce recul entraîne diverses conséquences, qui seront l'objet de notre étude, et notamment l'introduction du « mythe ». Celui-ci se définit comme une valeur consacrée qui sert de ligne de force collective. Ainsi, ces conséquences touchent non seulement la sphère scientifique mais également la sphère socio-culturelle.
Nous pouvons donc nous demander en quoi la fonte des glaces, si les fantasmes qu'elle provoque sont nombreux et variés, ne parvient-elle pas à fédérer l'ensemble de la recherche scientifique et à mobiliser des plans d'action à la hauteur du problème.

Extraits

[...] Ceci n'est qu'un exemple mais il permet de prendre conscience de cette peur collective. Se trouve également l'importance de la disparition de certaines espèces. Il est vrai que cette disparition n'est en rien Fantasmée Cependant c'est l'importance qu'on lui attribue en l'assimilant à notre espèce qui l'ait. Face à cette peur collective, divers parallèles s'échafaudent entre les disparitions de certaines espèces -et notamment l'ours polaire (Annexe et celle de l'être humain. On comprend que face à cette fonte des glaces une vraie angoisse populaire se fait ressentir. [...]

[...] Des cas extrêmes peuvent être envisagés tels que l'instabilité de la calotte Antarctique qui conduirait a une montée des eaux beaucoup plus importante à long terme. Il faut également voir que la simple augmentation de la température de la mer pourrait nuire aux êtres vivants s'y trouvant. Par exemple les coraux qui ne supportent pas une température de plus de 2 ou 3°C. On comprend alors que la fonte des glaces à des conséquences concrètes immédiates par exemple sur l'écosystème. Ansi, la fonte des glaces est bien une réalité mais il faut relativiser sur les conséquences futures. [...]

[...] Face à cela se développe une sorte de martellement médiatique avec différents moyens tels que les émissions télévisées consacrées à la nature . Tout cela dans un seul but celui de mobiliser la population face à cet événement et donc de l'amener à remettre en question sa façon d'appréhender le réchauffement climatique. Donc plus précisément la fonte des glaces. Les médias alarment la population sur les problèmes environnementaux en la plaçant comme responsable et en en donnant une vision catastrophique, chaotique du futur envisageable. [...]

[...] La France n'est pas un cas isolé. En effet il en est de même dans de nombreuses autres sociétés telles que les États-Unis par exemple. Il est donc indéniable, au vu de cette omniprésence, que la sphère du religieux influence la vision de divers événements ainsi que la perception de la fonte de la glace pour chaque individu. Il faut remarquer que dans la majorité des religions un événement est présent, celui du déluge. Ainsi, au sein des religions les plus influentes, c'est-à-dire celle qui regroupe le plus grand nombre de fidèles, on retrouve cette idée de déluge plus ou moins clairement exprimée. [...]

[...] Il va influencer la perception de la fonte des glaces : c'est autour de ce mythe que se construit toute une image à la dimension religieuse. Ainsi se développe l'idée que la fonte des glaces est à assimiler au déluge, puisqu'en effet ce mythe sous-tend l'idée d'une submersion des terres par l'eau, provoquée par l'augmentation du niveau de la mer. On comprend donc que cet événement climatique prend une autre ampleur que l'on pourrait qualifier de mythique car lié à l'influence religieuse sur notre vision du monde. [...]