Nous sommes allés visiter la station d'épuration d'Albi dans le but d'appréhender son fonctionnement. Créée en 1979 avec pour l'époque un potentiel de traitements de 30 000 Equivalent Habitant, elle a été modifiée en 1989 pour augmenter ce potentiel à 65 000 Equivalent Habitant. Cette station classée ICPE (Installation Classée pour la Protection de l'Environnement) est affiliée au groupe de la Lyonnaise des Eaux (Suez).
Elle reçoit les eaux de la ville d'Albi et de Cambon ce qui représente 10 293 mètres cubes d'eau par jour. La gestion de cette station nécessite l'emploi de 2 techniciens. Cette station reçoit les eaux usées par le réseau urbain (« tout-à-l'égout »). Après un traitement physique et biologique, l'eau épurée est rejetée dans le Tarn. Une station d'épuration est avant tout une usine de dépollution des eaux usées avant leur rejet en milieu naturel, en général dans une rivière. Les eaux résiduaires sont collectées dans les réseaux d'assainissement permettant leur écoulement jusqu'à la station d'épuration.
Elle est installée généralement à l'extrémité d'un réseau de collecte juste en amont de la sortie des eaux vers le milieu naturel. Elle rassemble une succession de dispositifs, empruntés tour à tour par les eaux usées. Chaque dispositif est conçu pour extraire au fur et à mesure les différents polluants contenus dans les eaux.
La station d'épuration traite : les eaux ménagères provenant des cuisines et du lavage contenant essentiellement des matières organiques (graisses, protéines) et des produits chimiques (produits d'entretien, détergents); les eaux-vannes provenant des sanitaires et contenant des matières organiques biodégradables et des micro-organismes; les eaux pluviales lorsque le réseau d'assainissement est de type unitaire qui véhicule des matières végétales (feuilles, branches) ou minérales (sables).
[...] Elle reçoit les eaux de la ville d'Albi et de Cambon ce qui représente mètres cubes d'eau par jour. La gestion de cette station nécessite l'emploi de 2 techniciens. Cette station reçoit les eaux usées par le réseau urbain tout-à- l'égout Après un traitement physique et biologique, l'eau épurée est rejetée dans le Tarn. Qu'est-ce qu'une station d'épuration ? C'est une usine de dépollution des eaux usées avant leur rejet en milieu naturel, en général dans une rivière. Les eaux résiduaires sont collectées dans les réseaux d'assainissement permettant leur écoulement jusqu'à la station d'épuration. [...]
[...] - Le méthane en excès est brûlé par l'intermédiaire d'une torcherie. Le digesteur secondaire (stockeur) : C'est un digesteur non chauffé, non brassé qui sert de bâche tampon entre le digesteur primaire et l'atelier de presse. C'est-à-dire qu'il sert de stockage entre ces deux lieux. Ici les boues subissent une déshydratation par injection d'un polymère, lequel entraîne une floculation des boues. Il en ressort donc des boues très concentrées à un taux de 170 grammes par litre. La presse : Cette étape consiste grâce à une presse à bande à déshydrater plus fortement les boues. [...]
[...] Elles sont ensuite, concentrées vers le fond de l'ouvrage pour avoir une nouvelle concentration de 30 à 40 g/L. Les boues biologiques, qui viennent du bassin d'aération, arrivent dans un flottateur qui permet de faire flotter les boues grâce à l'air. C'est le processus inverse de la décantation. Le digesteur primaire : Le mélange des deux boues (primaires + biologiques) est envoyé dans un digesteur qui contient cette fois-ci des bactéries anaérobie. Ces boues sont chauffées à il se produit grâce aux bactéries une fermentation qui dégrade la matière organique des boues et la transforme en méthane. [...]
[...] Elles forment les boues primaires qui subiront un traitement appartenant à la filière boue. Le bassin d'aération Le bassin d'aération est une étape essentielle dans le traitement des eaux usées. Il récupère les eaux sortant du décanteur qui sont ensuite enrichies en oxygène, grâce à l'action de turbines. Cette oxygénation de l'eau permet le développement d'une bactérie vivant en aérobie. L'activité de cette bactérie permet la dégradation de la matière organique, en effet, elles consomment la matière carbonée en transformant une partie de celle-ci en azote gazeux. [...]
[...] Conclusion Nous avons pu voir qu'à travers toutes ces étapes, le fonctionnement de la station d'Albi assure un traitement efficace en matière de dépollution des eaux usées. Cependant des auto bilans sont réalisés régulièrement par le technicien de la station pour un calcul du rendement de l'épuration et contrôler les rejets. Il est pourtant envisagé de construire une autre station à proximité de celle-ci vers 2010 ; en effet à l'heure actuelle les eaux de pluie excédentaires sont rejetées directement dans le Tarn. [...]
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