Tout le monde sait aujourd'hui que l'eau est une ressource que l'on trouve en quantité limitée et qui a tendance à se raréfier.
Le bilan s'aggrave d'année en année, avec le réchauffement climatique, la désertification des terres, mais surtout, à cause d'une utilisation non raisonnée : en 50 ans, les besoins en eau douce ont été multipliés par 6, tandis que la population mondiale était multipliée par 3.
L'eau pourrait même devenir, d'ici 50 ans, un bien plus précieux que le pétrole. C'est dire toute l'importance de cette ressource appelée déjà « l'or bleu ».
Un pays qui manque d'eau est un pays qui ne peut ni nourrir sa population, ni se développer. D'ailleurs, la consommation en eau par habitant est désormais considérée comme un indicateur du développement économique d'un pays.
On peut remarquer que 40 % de la population mondiale est établie dans les 250 bassins fluviaux transfrontaliers du globe.
Ces populations se trouvent donc dans l'obligation de partager leurs ressources en eau avec les habitants d'un pays voisin.
Une telle situation peut être à l'origine de conflits récurrents, notamment lorsqu'un cours d'eau traverse une frontière, car celui-ci devient alors un véritable instrument de pouvoir pour le pays situé en amont (...)
[...] La vallée du Fleuve à l'aval de Bakel est organisée en affluents, défluents et cuvettes Les affluents majeurs sont rares et l'on trouve essentiellement des rivières drainant de petits bassins versants, dont les apports sont négligeables en termes de volumes annuels. A partir de Dagana, le fleuve Sénégal chemine dans sa partie terminale, le Delta. Celui-ci est formé par des multiples bras, mais il n'y a qu'une seule embouchure située en aval de Saint-Louis large de 400 à 500 m. Les eaux du fleuve Sénégal se jettent dans l'Océan Atlantique après un sinueux parcours long de 1800 km. [...]
[...] En effet l'étendue des barrages et la prise de valeur des terres on provoquer l'expulsion des habitants du fleuve ainsi que de violentes pression sur les habitants étrangers. Face à cette situation, les deux pays décident de rapatrier leurs ressortissants grâce à l'appui de l'Algérie et le Maroc qui mettent en place un pont aérien pour évacuer de Mauritanie Sénégalais et du Sénégal Mauritaniens. Les déplacements et migrations forcées perturbent les modes de vie de gestion de la production de ressources des deux côtés. [...]
[...] Avoir accès à l'eau est donc devenu un enjeu économique puissant à l'échelle planétaire qui pourrait devenir, dans le siècle à venir, l'une des premières causes de tensions internationales. Cette situation de conflit pour le partage des eaux douces est clairement illustrée par l'exemple des tensions qu'il existe entre le Sénégal, et la Mauritanie pour le l'exploitation des eaux du fleuve Sénégal. Dans ce dossier nous étudierons les caractéristiques de la ressource, les différents conflits qu'y a pu et qui existe autour de cette ressource ainsi que les différentes solutions apportées aux problèmes. Caractéristiques du bassin du fleuve Sénégal. Géographie du bassin. [...]
[...] Rôle des organisations étrangères Jusqu'à présent nous n'avons surtout porté attention aux acteurs interne du conflit, c'est-à-dire la politique, les organisations, la population Cependant le rôle des acteurs extérieur n'est pas a laisser au dépourvu. En effet on a vu que ceux-ci ont joué un rôle extrêmement important quand au financement et développement des projets sur les barrages, aux respects des droits de l'homme et le retour au calme lors des conflits, (par le biais des pressions de l'ONU, la mise en place de pont aérien, d'aide humanitaire ) A première vue, les acteurs externes semblent être en mesure de consolider la paix de l'eau et de supprimer les inégalités dans les pays en développement. [...]
[...] En ce qui concerne la faune terrestre, le haut bassin abrite d'importantes populations de grands mammifères, malgré la destruction du milieu naturel et le braconnage des espèces. Situation socio-économique Population. La population totale des quatre Etats membres est estimée à environ 35 millions d'habitants, dont environ 3.5 vivent sur le bassin ; les d'entre eux à proximité de la rivière. Le taux de croissance démographique dans le bassin est élevé et atteint le par an, ce qui est relativement élevé par rapport à la moyenne dans les pays qui se situe entre (Sénégal) et (Mali et Guinée) par an. [...]
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