La production de pétrole "conventionnel" (facile à extraire) déclinera très prochainement. L'augmentation des prix des essences, puis du gaz, propagera l'inflation aux transports aériens, à l'agriculture et à la pêche, puis à tous les secteurs. La production de pétrole "non conventionnel", très coûteuse, ne suffira pas à compenser en volume la déplétion du conventionnel. Le déclin géologique global commencera tandis que la demande mondiale de pétrole deviendra structurellement supérieure à l'offre. En outre, la crise géopolitique au Moyen-Orient - guerre et terrorisme deviennent chroniques. Que l'Arabie saoudite connaisse le sort de l'Irak et le chaos se répandra instantanément. Inflation, récession, dépression, effondrement… si l'addiction au pétrole continue.
Ainsi, afin d'éviter ce bouleversement sans précédent, des alternatives et des choix doivent obligatoirement être faits, et dès aujourd'hui, tel que le recours aux énergies renouvelables qui on eu tendance à se développer amplement ces dernières années.
La fin imminente du pétrole bon marché est la plus grande épreuve qu'ait jamais affrontée l'humanité. Désormais inévitables, les conséquences sociales de cette épreuve seront dévastatrices. Afin d'en repousser un peu la date et d'en réduire un peu les effets, il faut trouver le moyen d'exploiter au mieux les différentes sources de pétrole (encore présent dans nos sous-sols) et développer tant que possible les nouvelles énergies dites « renouvelables ».
Pourtant avec un brin d'utopie, l'après pétrole va nous mener vers un train de vie nouveau, avec des technologies très innovatrices, mais surtout extrêmement révolutionnaire.
[...] Elles sont très nombreuses, et ont des caractéristiques ainsi que des utilisations différentes, notamment pour la protection contre les frottements, la rouille Les plastiques Les plastiques sont obtenus par polymérisation d'un hydrocarbure léger, lui-même déjà fortement raffiné. Les plastiques ont une part importante dans notre vie quotidienne. Ils ont tous des caractéristiques particulières, notamment pour le stockage des liquides, des acides/bases, etc. Les essences Tout le monde connaît les carburants les plus répandus tels que le super, le diesel . mais ces produits ne sont pas les seuls . [...]
[...] Mais un problème se pose : les pays de l'OPEP n'arrivent plus à suivre le rythme de cette demande qui est en forte expansion Les marchés physiques Le marché de Rotterdam est le plus important, il traite des pétroles bruts et des produits du pétrole. Le marché méditerranéen traite des bruts d'origine russe, libyenne ou iranienne. Les qualités y sont hétérogènes (aussi bien des doux que des sulfurés, des légers que des lourds). Le marché du Golfe du Moyen-Orient traite essentiellement des bruts de la République d'Oman et des Emirats Arabes Unis. Les bruts d'Arabie Saoudite sont peu vendus sur ce marché physique. [...]
[...] La facture pétrolière pour le gouvernement devient de plus en plus lourde. La Chine qui comptabilise une population de masse est aussi confrontée à un autre problème : sur les dix villes au monde les plus polluées, sept se trouvent en Chine. Il faut donc obligatoirement réduire la consommation de l'or noir. Même s'il semble que chaque état à l'intention de développer ses propres initiatives de réduction du pétrole, n'oublions pas que des accords internationaux existent, tel que le protocole de Kyoto. [...]
[...] Mais la propulsion électrique a un bel avenir dans les transports en communs. Maintenant que l'on dispose de véhicules hybrides, les modèles exclusivement électriques n'ont pas d'avenir Le solaire On a ensuite ajouté aux voitures électriques des cellules photovoltaïques* pour leur permettre de produire leur propre énergie. C'est ainsi qu'en 1981 est apparue la première voiture propulsée par l'électricité fournie par des capteurs solaires, elle pouvait atteindre 30 km/h. Mais leur usage reste assez limité car ces voitures demandent une grande légèreté dans leur composition, et l'énergie fournie par le soleil reste assez aléatoire. [...]
[...] Les ressources en mer sont plus importantes que sur terre, mais surtout le vent y est plus fort et plus régulier et les grandes installations n'ont que peu d'impact visuel et pas de souci sonore sur les populations. Toutefois, comme les projets offshore sont plus coûteux que les projets terrestres, notamment à cause des fondations, du raccordement au réseau et de l'adaptation des machines à l'environnement marin, leur rentabilité ne peut être assurée qu'en concevant de grandes machines de plusieurs mégawatts. De telles éoliennes n'en sont qu'au stade du prototype et constituent donc un premier défi technologique à relever. [...]
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